LE Chasseur d'histoires , livre ebook

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2017

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Une fois de plus, la dernière de sa vie, Eduardo Galeano s’est engagé dans la jungle du monde pour y chasser les petites histoires qui font la grande, éclats de terre et d’humanité qu’il a disposés avec amour et humour dans ce livre-testament. Ce qu’il a vu du long siècle qui fut le sien et qui est encore le nôtre, admet-il, c’est certes l’exacerbation des inégalités, de la violence, de l’injustice. Mais c’est aussi une extension de la résistance et du rêve.
Et pour la première fois, cet infatigable porteur des voix de ses semblables a ajouté à sa mosaïque des fragments de sa propre histoire. Avec ces petites confessions, il explique pourquoi il a tant chéri la vie malgré tout, et pourquoi il a écrit, lui qui aurait tellement souhaité être footballeur. Ici, Galeano s’ouvre comme il ne l’avait jamais fait auparavant, entouré des gens qu’il a aimés, de ses lecteurs et de ses contemporains de tous les continents et de toutes les époques.
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Publié par

Date de parution

20 avril 2017

Nombre de lectures

2

EAN13

9782895967200

Langue

Français

Titre original:El cazador de historias
Illustration de la couverture: dessin du Monstre de Buenos Aires, ainsi nommé par le père Louis Éconches Feuillée qui parcourut le sud de l’Amérique en 1724 et publia à Paris le récit de ce voyage.
Illustrations de l’intérieur: collages d’Eduardo Galeano, inspirés d’auteurs anonymes de l’art populaire et d’œuvres de April Deniz, Ulisse Aldrovandi, William Blake, Albrecht Dürer, Theodor de Bry, Edward Topsell, Enea Vico, Pieter Brueghel le Jeune, Jérôme Bosch, Jean-Jacques Grandville, Jacques Collin de Plancy et Jan van Eyck.
© Eduardo Galeano © Siglo XXI de España Editores S.A., 2016 © Lux Éditeur, 2017, pour la présente édition www.luxediteur.com
e Dépôt légal: 2 trimestre 2017 Bibliothèque et Archives Canada Bibliothèque et Archives nationales du Québec ISBN papier: 978-2-89596-256-4 ISBN epub: 978-2-89596-720-0 ISBN pdf: 978-2-89596-911-2
Ouvrage traduit avec le soutien du Centre national du livre.
MOT DE L’ÉDITRICE
Le 13 avril 2015, Eduardo Hughes Galeano, digne fils des jours et implacable ennemi de l’oubli, nous a laissés sans lui. Il a sans doute sauté dans le même tram que François Maspero, décédé la veille. Avril est le mois le plus cruel, disait T.S. Eliot. Cette année-là, c’était particulièrement vrai. Un an plus tôt, dans la forêt lacandone du Chiapas, le sous-commandant Marcos avait annoncé que Marcos cessait d’exister et que le célèbre guérillero masqué s’appellerait désormais Galeano. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce geste ne préfigurait pas la disparition de l’écrivain. Il visait à redonner vie à un camarade mort au combat, un frère d’armes surnommé «Galeano», sûrement parce qu’il passait ses rares moments de repos à lire et à relire le troisième tome des Mémoires du feu, son préféré. Décontenancée par ce changement de nom, l’impertinente mort emportait donc la poignée de lettres qui forment «Marcos», et le soldat Galeano, lui, vivait. Avant de commettre la canaillerie de nous quitter, Galeano a pu écrire ce livre, journal de bord de sa dernière incursion dans ce monde qui n’a jamais cessé de l’émerveiller, malgré tout ce qui n’a jamais cessé de le révolter. Il avait commencé par cueillir et agencer, comme il aimait tant le faire, les récits, fulgurances, portraits et anecdotes qui se trouvent dans la première partie intitulée «Moulins à temps». Puis, comme la mort se faisait impérieuse, il se mit à rédiger ce qu’il appela sesgarabatosou gribouillages: fragments de sa vie couchés sur papier, en gage de gratitude et de tendresse ultimes. Ils forment les trois dernières parties de ce livre, d’une beauté et d’une force particulières, comme si l’écrivain annonçait un nouveau tournant dans son travail. La faucheuse a accompli sa besogne, mais elle nous a laissé une œuvre riche, juste, généreuse, une arme précieuse et infaillible contre l’oubli, la seule mort qui tue vraiment. ¡ Galeano vive! Alexandre Sánchez
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