L'Univers, notre maître à penser , livre ebook

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Trop de problèmes majeurs aux effets désastreux se posent actuellement à l'humanité. Persévérera-t-elle à s'accroître impunément, à surexploiter les richesses naturelles de la Terre, à ne pas lutter efficacement contre le réchauffement de la planète ? Comment atteindre des solutions heureuses qui en plus mettront fin aux pénibles conflits territoriaux et religieux ? Comment résorber les inégalités offensantes entre quelques puissants dominateurs et la majorité des individus ? Aucune réussite n'est à espérer sans une nouvelle conception de l'existence qui telle une lame de fond assurera plus de solidarité, d'entraide, de confiance mutuelle. Il s'agit de repenser le plus loin possible le pourquoi et le comment de la réalité, à commencer par le phénomène grandiose et éblouissant qu'est l'univers : il est en mesure de nous donner des leçons magistrales. Mêlant vulgarisation scientifique et réflexion, cet ouvrage incite à aller de l'avant sur base d'une perception envoûtante de l'existence. Il ne manque pas de l'analyser sous ses aspects particulièrement attrayants, ceux que révèlent l'astronomie, la biologie, l'évolution des espèces. Et si l'auteur porte un regard très critique sur notre monde, il conclut néanmoins à la valeur exceptionnelle de l'être humain, pouvant se hisser au-delà des antagonismes et apporter son savoir et son dynamisme pour résoudre les difficultés les plus épineuses. Instructif, riche et accessible à tous, un message d'espoir malgré les défis, laissant deviner l'universalisme de l'homme de demain.

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Date de parution

07 août 2015

Nombre de lectures

2

EAN13

9782342040616

Langue

Français

L'Univers, notre maître à penser
André Heymans
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
L'Univers, notre maître à penser
 
 
 
Une grande espérance se lève pour ceux qui pensent.
Jean Guitton
 
 
 
 
Chapitre premier. L’existence – l’univers – la réalité globale
 
 
 
§1. L’Univers, notre maître à penser
Depuis la moitié du XIX e  siècle les progrès scientifiques ont considérablement modifié et élargi notre perception de l’existence. Pareil à un coup de tonnerre, « L’origine des espèces » de Charles Darwin mettait fin le 24 novembre 1859 au mythe d’une création de l’homme le sixième jour et de la femme tirée d’une de ses côtes. En 1900 Max Planck introduisit la nouvelle constante physique h = 6,626.10 -34 joule-sec, le quantum minimum d’énergie nécessaire pour qu’une action puisse se faire valoir. C’était admettre la discontinuité de l’énergie et la conclusion décisive que l’Univers s’établit en finitudes. Aussi est-il exclu d’aller en deçà de la longueur de 10 -33  cm, d’un instant de 10 -43 sec, de la température de -273,13 °C. Dans le même sens fut l’introduction par Albert Einstein en 1905 de la quantification de l’énergie lumineuse. Celle-ci se distribue dans l’espace de façon discontinue sous forme de grains de lumière, les photons. Les échanges d’énergie ne sont possibles que par multiples de quantités élémentaires.
Des maxima à ne pas dépasser s’imposent également. Aucune température n’excède les 10 32 degrés Kelvin. Rien ne dépasse la vitesse de la lumière, soit près de 300 000 km/sec dans le vide, quelle que soit l’impulsion que lui procure sa source, ceci conformément à la relativité restreinte, théorie qui vit le jour en la même année 1905. En 1907 Einstein conclut à la relation de dépendance de la masse par rapport à l’énergie conformément à la plus célèbre des formules physiques : E = mc 2 , m pour masse, la matière calculée en kilogramme, c pour célérité, la vitesse de la lumière. Ce fut la découverte d’un des rapports fondamentaux de l’existence. En novembre  1915 fut achevée la théorie de la relativité générale, énonçant les liens entre mouvement, temps et espace, ainsi que la courbure des rayons lumineux. Sous l’effet de la gravitation ils ne se propagent pas jusqu’à l’infini de façon rectiligne
S’appuyant sur la théorie de la relativité générale, Alexandre Friedmann en 1922 et 1924 professa qu’au lieu de se maintenir dans un état de stabilité parfaite, l’Univers connaît une expansion permanente. Il trouve son origine dans une gigantesque explosion, ce que démontra le Belge Georges Lemaître en 1927, publiant en 1946 « L’hypothèse de l’atome primitif », proposition reprise par George Gamow en 1948 . Par ironie l’astronome Fred Hoyle qualifia en 1949 la déflagration originaire de Big Bang. L’ancienne conviction d’un espace infini et d’un temps absolu, conçus comme indépendants, fut définitivement enterrée pour faire place il y a 13 milliards 820 millions d’années à un univers en expansion, courbe et circonscrit.
Maintes preuves corroborent le Big Bang et l’extension de l’univers qu’il provoqua. D’abord la découverte depuis 1925 d’autres galaxies. Edwin Hubble les identifia, notamment en 1929 la superbe Andromède (M31), la plus proche de nous, actuellement par rapport au Soleil à la distance moyenne de 2,55 millions d’années-lumière. Une année-lumière égale 9,461 x 10 12 km (9,461 x mille milliards de km). Vint ensuite la découverte décisive faite en 1965 par Arno Penzias et Robert Wilson du bruit de fond provoqué par l’explosion originelle, attesté ultérieurement par les satellites Cobe en 1989, WMAP en 2001, Planck en 2009. En 1977 , le prix Nobel Steve Weinberg exposa magistralement ce qui advint durant « les trois premières minutes de l’univers » (§39). Le 17/03/2014 , des astrophysiciens de l’université Harvard et de Minnesota annoncèrent la détection des premières ondes gravitationnelles, celles qui se propagèrent dès le début du Big Bang, découverte toutefois à confirmer (cf. §42-c).
Nous savons aujourd’hui que la Voie lactée n’est qu’une des galaxies parmi les 125 à 200  milliards d’autres de l’Univers, chacune se composant de 10 millions à des centaines de milliards d’étoiles outre les planètes, astéroïdes et comètes, avec leurs caractéristiques et histoire. Andromède contiendrait environ mille milliards d’étoiles.
Un monde nouveau s’est manifesté , plus stupéfiant que fut pour ses contemporains le continent découvert en 1492 par Christophe Colomb. 2 000 exoplanètes ont été répertoriées, des planètes hors de notre système solaire, ce qui lui fit perdre son caractère supposé unique. Certaines planètes développent des spécificités propices à l’éclosion de la vie.
À l’inverse la physique quantique détecte des entités se mesurant en nanomètres (nm = milliardième de mètre), en femtomètres (fm = millionième de milliardième de m). Le diamètre du noyau de l’uranium se chiffre à 15 fm (15 x 10 -15 m). Encore un millier de fois plus réduite est la taille d’un quark, un attomètre (am : 1 x 10 -18 m). Jamais on n’aurait pu s’imaginer l’Univers respectant des bornes entre d’aussi vastes et étroites proportions. Surprise suprême, malgré l’extrême petitesse de ses composants l’atome est un bijou d’organisation qu’au siècle dernier des physiciens de génie ont étalé. Cf. §39.
En biologie , là où les limites se calculent en millièmes et millionièmes de millimètre (µm et nm), nos connaissances depuis 1950 ont accompli des progrès spectaculaires. La cellule vivante, par sa complexité si difficile d’approche, est actuellement quasi entièrement décelée. En avril  1953 Francis Crick et James Watson publièrent leurs travaux sur la structure bicaténaire et hélicoïdale de l’ADN et sa duplication quand la cellule se scinde conformément à un processus d’une parfaite fiabilité (§44-3-a). Par l’emploi du microscope électronique, de centrifugeuses, de la spectrophotométrie les différences constitutives furent découvertes entre les cellules procaryotes et eucaryotes, entre les unicellulaires et pluricellulaires. Des études passionnantes ont décelé la présence, la composition, la fonction des organites. Le prix Nobel récompensa ces travaux mémorables dont celui en 1965 aux Français Jacques Monod et François Jacob, en 1974 aux Belges Christian de Duve et Albert Claude. Le cerveau humain, l’entité comptant parmi les plus prestigieuses de l’univers, continue à être explorée pour mieux comprendre son fonctionnement et remédier à de pénibles altérations.
Un troisième facteur s’est révélé prodigieux, l’informatique . Adieu les temps où l’on croyait que l’homme était le seul à être intelligent. Les calculatrices, les ordinateurs sont d’une vitesse foudroyante, les robots d’une précision et régularité admirables, dépassant de loin nos prestations. Ils témoignent avec les disques durs du fait fabuleux que l’énergie-matière est pourvue de propriétés immatérielles, capables de stocker et de diriger des millions d’informations. Il s’agit d’une révélation, l’importance de l’immatérialité présente dans l’énergie-matière étant jusqu’ici insuffisamment perçue. Sans elle ne se justifient ni le Big Bang, les constantes et lois de l’Univers, la cellule vivante, ni l’intelligence humaine. Cf. §15-c et fin du §50 au sujet des performances de l’ADN.
Par ces avancées déterminantes l’humanité jette actuellement un regard lucide sur le Monde, avec une connaissance bien plus pénétrante que l’héliocentrisme proclamé par Galilée en 1632, que la gravitation universelle exposée par Newton en 1687. Les contributions essentielles en astronomie, physique quantique, biochimie, techniques ont anéanti et remplacé des pans entiers du savoir antérieur. Les sciences continueront leurs découvertes, néanmoins sans jamais pouvoir expérimenter jusqu’au bout (§42-h).
Éclairer le lecteur sur les raisons d’être et les modalités du phénomène extraordinaire qu’est l’existence, exposer le sens de l’être humain dans l’immensité de l’Univers, ce que nous avons à y accomplir et espérer, tel est le but que se propose cet ouvrage qui conclut à un humanisme universel .
Nous apprendrons que l’infini est indissociable de son contraire, les finitudes, qu’en respectant des constantes la force créatrice qui est régulatrice, que loin d’être dominée uniquement par la matière, l’existence est pénétrée d’immatérialité qui l’oriente et assure son plein épanouissement, que le bonheur, l’amour, la beauté constituent des objectifs majeurs .
L’Univers est notre maître à penser. De son enseignement huit leçons magistrales sont exposées (§3 à 10), d’autant plus précieuses que de lui nous faisons intimement partie et que ses principes nous éclairent sur les orientations à adopter.
Comme tout se rapporte à l’existence, considérons-la en premier lieu.
§2. L’existence. Son omniprésence
Un fait nous interpelle profondément. C’est l’existence. Nous y participons sans relâche avec notre corps, nos pensées, projets et espoirs, succès et échecs. Donnée étonnante, bouleversante, éblouissante, parfois pénible, nous sommes conscients qu’elle nous tient, nous inspire, nous dépasse. Que signifie-t-elle pour s’étendre aussi implacablement ? Pour quelles raisons ?
Une propriété cruciale caractérise l’existence : son omniprésence. Acceptons un instant qu’elle fasse défaut, ce serait accorder une place au néant. Or, celui-ci déjà par définition est totalement absent. Le néant n’étant rien, ne correspondant à aucune réalité, il s’ensuit qu’inversement l’existence est toujours là, à chaque end

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