La Philosophie en Égypte , livre ebook

icon

260

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2016

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

260

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2016

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Les philosophes grecs eux-mêmes ont soulevé la question de l'origine "barbare" de la philosophie, en particulier de la pensée égyptienne, de sorte que ce livre est le thème de "Philosophie en Egypte". Nous verrons comment les prêtres égyptiens étaient de grands philosophes et comment la philosophie était dans leurs vraies doctrines.
Voir icon arrow

Date de parution

01 janvier 2016

Nombre de lectures

26

EAN13

9796500273488

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

18 Mo

LA PHILOSOPHIE
EN ÉGYPTE
AUTEUR:Ahmed Abd El Halim Atteya
TRADUCTION:Mona Saraya
PRÉSENTATION:Abdelkader Bachta, Directeur De La Collection
ère EDITION:(2016)1 édition
ÉDITEUR:La Maison Tunisienne du Livre
45-43 Avenue Habib Bourguiba
er Colisée: 1 étage B: 98 – 130
E-MAIL:mtl.edition@yahoo.fr
DISTRIBUTEUR:SOTUPRESSE
ISBN: 978-9938-890-46-8
©Tous droits réservés à l’éditeur
AHMED ABD EL HALIM ATTEYA
LA PHILOSOPHIE
EN ÉGYPTE
LA MAISON TUNISIENNE DU LIVRE
PRÉSENTATION
Par Abdelkader Bachta
1- Objet et composition: Le professeur Abdelhalim Attia, de l'université du Caire, est connu pour avoir beaucoup écrit en arabe, Voulant communiquer certaines des ses idées exprimées dans sa langue maternelle en Français, il produit ce livre portant sur la philosophie en Égypte. Pour cela, il réunit quatre articles importants, savoir; a) La révolution en Égypte: l'auteur y traite les deux grandes révolutions que l'Égypte a connues à travers son histoire moderne (en 1952 et en 2011); il a exposé, à ce niveau, les points de vue de penseurs égyptiens remarquables comme Hassen Hanafi, etc...
b) Le concept d'éthique dans la philosophie égyptienne; à y voir de près, on comprend que l'idée de liberté, avec sa signification occidentale, est au centre.
c) La philosophie chez les philosophes chrétiens d'Égypte. On prend, sur ce plan, deux repères essentiels qui sont Youssef Karam et le père Kanawati qui sont contemporains.
d) La quatrième et dernière étude intéresse la philosophe de Najib Mahfoud qui a une formation de base philosophique et qui est parvenu, étant adulte, à avoir le prix Nobel en lettres.
Cet ensemble d'articles ne manque pas du tout d'intérêt.
5
2- L'intérêt de l'ouvrage: Cet ensemble a, ou moins, un double intérêt, à savoir. a) Le lecteur francophone (et même occidental, en général), peut y trouver des renseignements précis sur les sujets traités, introuvables, dans leur précision, dans les langues occidentales (et en français en particulier).
b) Le lecteur francophone (et occidental en général) rencontre, dans ce livre, certaines de ses tendances religieuses et culturelles (et peut faire ainsi les comparaisons clarifiantes nécessaires). Nous pensons, par exemple, ici, à l'étude sur la pensée chrétienne, que l'occident croit sa propriété. A l'encontre de cet avis, M. Attia parle d'un "christianisme oriental". Nous faisons allusion aussi, sur ce plan, à l'étude sur l'étique, où on fait usage, explicitement, de concepts occidentaux, et même, plus précisément, français.
Mais quelles réserves peut-on présenter à cette œuvre?
3- Les réserves:
a) On aurait aimé que la langue que le traducteur a employée épouse davantage les structures spécifiques de la langue française, même si l'essentiel est rendu et que cela ne représente pas, vraiment, un handicap à la compréhension du texte.
b) En ce qui concerne le fond, les idées, il aurait été préférable de nous présenter un travail homogène et uni, au lieu d'un ensemble d'articles disparates sur le même sujet (même si le procédure suivie, ici, est possible: de grands auteurs français l'ont adoptée).
6
c) Toujours à propos du style de la rédaction, on aurait estimé que l'auteur problématise davantage au lieu de se limiter, souvent, à l'usage d'un style, pour ainsi dire, linéaire et accumulateur; il aurait, de cette manière, suivi l'esprit de la philosophie française qu'il a voulu imiter. De toute façon, nous pensons qu'en général, il s'agit là d'une contribution intéressante sur un sujet inédit malgré le caractère modeste du Français.
7
INTRODUCTION
LA PHILOSOPHIE EN ÉGYPTE Laphilosophie en Égypte remonte à l’époque d’avant la fondation de l’ancienne université égyptienne. En effet, quelques leçons étaient données à l’université d’Al Azhar portant sur la logique et la scolastique. Les revues arabes éditées en Égypte commeAl Moktataf, L’Université et El Hélalnous donnent une idée sur l’intérêt précoce à la traduction de quelques études et à faire connaître quelques philosophes. L’image de la philosophie se précisa ainsi que les traits de la leçon philosophique en Égypte par l’inauguration de l’ancienne université égyptienne grâce à un groupe de professeurs orientalistes qui y enseignèrent la philosophie notamment le Français Massignon et l’Espagnol El Conde de Galartha. Après la transformation de l’université en une université gouvernementale officielle et l’appel de philosophes célèbres pour enseigner à l’université égyptienne notamment Emile Brahé l’historien de la philosophie, André Lalande, l’auteur de la grande encyclopédie philosophique et André Koyré, l’auteur de nombreux ouvrages en science et spécialiste en philosophie allemande et en phénoménologie.
La première fut licenciée de la nouvelle université en 1929. Elle comporta des noms comme Naguib Baladi, Youssef Mourad, Mohmoud El Khodeiry, Thabet El Efandi, Othman Amin, Mohammed Amine, Mohammed Mostafa Helmy et Ahmed Foad El Ahwani. Avec les philosophes
8
français, leur enseignaient le Cheikh Mostafa Abd El Razek qui s’occupait de l’enseignement de la philosophie islamique et le professeur Youssef Karam qui aidait dans l’enseignement de l’histoire de la philosophie. Leurs disciples furent des générations suivantes. Les intérêts philosophiques s’accroissent et se diversifient en Égypte. Ils varient entre l’intérêt pour l‘histoire de la philosophie, la philosophie musulmane et chrétienne occidentale au Moyen Age, la philosophie de la science et de l’éthique. Sont nombreux les noms européens et égyptiens qui contribuèrent à l’enrichissement de la leçon philosophique en Égypte dès ses premiers débuts jusqu’aujourd’hui.
Il est difficile de faire un recensement dans un ouvrage de tout ce qui concerne la philosophie en Égypte. C’est pourquoi nous optâmes, afin de donner les aspects généraux de la philosophie en Égypte, pour le choix de quelques aspects de la leçon philosophique afin de préciser les traits et les caractéristiques de la philosophie en Égypte. Cet ouvrage se compose de quatre études qui sont La philosophie et la révolution en Égypte, Le discours éthique en Égypte, La philosophie chrétienne arabe contemporaine et La philosophie chez Naguib Mahfouz.
La première étude porte sur la position des philosophes égyptiens vis-à-vis des révolutions de juillet 1952 et de janvier 2011 et elle présente les différents efforts présentés par Othman Amin, Yéhia Howeidi, Mourad Wahba, Foad Zakaria et Abd El Rahman Badawi vis-à-vis de la révolution de 1952, partisans ou critiques, ainsi que Hassan Hanafi et Mohammed Soffar vis-à-vis de la révolution de janvier 2011. 9
Voir icon more
Alternate Text