122
pages
Français
Ebooks
2015
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
122
pages
Français
Ebooks
2015
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Publié par
Date de parution
22 juin 2015
Nombre de lectures
82
EAN13
9782728921393
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
« Seigneur, daigne bénir ton serviteur et ta servante ici présents » : de nombreux livres proposent des prières, mais fort peu offrent à leurs lecteurs de dire des bénédictions. Celles contenues dans cet ouvrage ne sont pas réservées aux prêtres, loin de là. Elles ouvrent à tous un chemin pour traverser les épreuves et chacun pourra facilement retrouver la ou les bénédictions qui correspondent à sa situation ou à celles de ses proches.
Ce livre sera porteur de grandes lumières et de grandes grâces, si l’on veut bien y entrer comme on commence un pèlerinage !
Publié par
Date de parution
22 juin 2015
Nombre de lectures
82
EAN13
9782728921393
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
BERNARD-MARIE, o.f.s docteur en théologie
BÉNÉDICTIONS
pour traverser
L'ÉPREUVE
Nihil obstat : Paris, le 10 octobre 2014 P. Sicard, cens. dep. Imprimatur : Paris, le 10 octobre 2014 Mgr M. Vidal, v.é.
Avertissement : Tous les textes bibliques du présent ouvrage ont été traduits par l’auteur à partir des langues originales. On peut joindre ce dernier à l’adresse électronique suivante : f.bernardmarie@gmail.com
Table des matières
Bénédictions pour traverser l'épreuve Introduction 1 – Bénédiction d’une personne tentée dans sa foi 2 – Bénédiction d’une personne ayant commis un péché grave et doutant du pardon divin 3 – Bénédiction d’une personne souffrant de grande solitude 4 – Bénédiction d’une personne sans travail ni ressources 5 – Bénédiction d’un conjoint malheureux en ménage 6 – Bénédiction d’une personne frappée d’une séparation 7 – Bénédiction d’une mère devant faire face à une naissance imprévue ou difficile 8 – Bénédiction d’un enfant malade ou malheureux 9 – Bénédiction d’une personne souffrant d’une grave addiction 10 – Bénédiction d’une personne souffrant d’une mauvaise santé 11 – Bénédiction d’une personne ayant du mal à se décentrer et à s’ouvrir au vrai dialogue 12 – Bénédiction d’une personne souffrant de harcèlement ou de persécution ouverte 13 – Bénédiction d’une personne ayant subi un grave échec dans sa vie personnelle 14 – Bénédiction d’une personne tentée de désespoir et de suicide 15 – Bénédiction d’une personne risquant de subir un cataclysme ou un grave accident 16 – Bénédiction d’une personne souffrant de persécution ou de possession pouvant être diabolique 17 – Bénédiction d’une personne diminuée ou proche de son trépas 18 – Bénédiction d’une personne accablée d’un deuil Cantique d’action de grâces Conclusion Du même auteur Copyright Dans la même collection
« Que la bénédiction du Seigneur soit sur vous ! »
Ps 129, 8
« Qu’on se bénisse mutuellement dans le Seigneur ! »
Ps 72, 17
« Bénissez, car c’est à cela que vous avez été appelés ! »
1P 3, 9
Introduction
Pratique différente selon que l’on est prêtre ou laïc
Dans l’Église catholique, la bénédiction liturgique faite au nom du Christ lui-même ( in persona Christi ) est normalement réservée aux seuls prêtres et diacres. Ce ministère peut être aussi validement exercé par des laïcs dans certains cas relativement rares, par exemple par des parents envers leurs enfants. Nous en parlerons en temps voulu, mais c’est une autre forme de bénédiction qui sera présentée tout au long de ces pages. Il ne s’agira pas de formulations proprement liturgiques, donc réservées au seul clergé, mais d’un certain nombre d’invocations de bénédiction que l’Église encourage à prononcer tout au long des jours, notamment dans les périodes les plus difficiles de l’existence. Le prêtre dit : « Je (moi et surtout le Christ qui m’a consacré comme son ministre) te bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ! » En revanche, tout laïc peut dire : « Seigneur, daigne bénir telle personne que je te confie ! » Il ne s’agit pas alors d’un acte liturgique proprement dit, mais d’une simple invocation priante et suppliante. Est-ce à dire qu’elle serait une bénédiction de deuxième ordre ? Certainement pas. Elle est pleinement la bénédiction qui convient aux fidèles laïcs. Non seulement Dieu en tient compte, mais Il l’inspire et l’exauce d’une façon ou d’une autre, car Il écoute toute prière, surtout celle des petits, des humbles et des souffrants.
Tout fidèle un peu pratiquant sait qu’il existe toutes sortes de formulations possibles pour implorer l’aide de Dieu, du simple cri aux longues litanies. Certaines prières proviennent directement de la Bible, notamment des psaumes, d’autres de la tradition ecclésiale. Bien sûr, on connaît l’Eucharistie et la liturgie des Heures, la bénédiction du Saint-Sacrement, les litanies, le rosaire, les neuvaines, les oraisons jaculatoires, les triduums, etc. En revanche, en dehors du judaïsme, peu connaissent et pratiquent régulièrement la prière de bénédiction. On pense qu’elle est exceptionnelle et de toute façon réservée aux prêtres. Nous venons de voir que l’ invocation de bénédiction est à la portée de tous et correspond à un désir de l’Esprit Saint lui-même. Saint Pierre le rappelle avec force aux premiers chrétiens : « Bénissez, car c’est à cela que vous avez été appelés ! » (1P 3, 9). Il ne s’adressait pas alors à des consacrés, mais « aux voyageurs de passage dispersés en Asie Mineure, en Galatie, en Cappadoce, en Bithynie » (1P 1, 1). C’est dans cet antique et beau sillage que nous placerons notre barque.
Signification du mot bénir
Généralement, on comprend ce que signifie le fait d’invoquer, de demander, de rendre grâces, mais pas toujours ce que recèle le mot bénir . Il vient du latin benedicere , littéralement : dire du bien (sur quelqu’un ou quelque chose au profit de quelqu’un). Le terme grec lui est voisin : eulogeô , dire du bien, louer, rendre grâces. Quand Dieu bénit quelqu’un, le Bien qu’Il dit ( dicere ), parce que c’est Lui qui le dit, devient dès à présent réalité bienfaisante et semence de vie éternelle. En hébreu, le verbe correspondant est le mot baroukh , la bénédiction comme telle étant la berakha (à ne pas confondre avec sa traduction populaire et profane de chance