Convenances , livre ebook

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« Mais comment s'exprimer et lui avouer Toi qui as si peur de le choquer Lui qui reste silencieux et dans ses secrets Mais comment rester plus longtemps muet Lui dire simplement qu'il t'interpelle Toi qui n'as pas voulu l'empêcher Lui qui t'a envahi en pensées Lui lâcher simplement ces mots pêle-mêle » Composées de deux mouvements – l'un introspectif et amoureux, l'autre consacré aux souffrances de l'humanité – ces Convenances de Bruno Canella disent, en vers et en musique, la volonté de s'accrocher à l'espoir. Une volonté indissociable de la découverte, en soi, en nous, du courage de se révéler à l'Autre, de s'élever contre toutes les intolérances et violences, de penser que femmes et hommes doivent connaître la paix. Si les paysages intérieurs ou extérieurs que dépeint le poète peuvent ainsi apparaître sombres, ils sont secrètement illuminés et transfigurés par une discrète mais puissante espérance, qui donne tout son poids aux mots du poète.

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Date de parution

06 décembre 2017

Nombre de lectures

0

EAN13

9782342158892

Langue

Français

Convenances
Bruno Canella
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Publibook
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Convenances
 
Partie I
Émois…
Parce que notre vie est gérée par cet affectif intense qui donne le tempo de notre satisfaction, de nos humeurs, de nos envies… ou celui de nos insatisfactions, de nos pires humeurs, nos non-envies et nous avançons avec ce tout, tout au long du parcours qui nous est donné…
 
 
Déchirement…
Nos larmes… demain, seront sûrement de joie
Mais en l’instant tout n’est que chagrin
Parce que ce n’est pas là notre choix
Nous n’acceptons pas que tu nous laisses en chemin
 
Tout ce vide qui nous blesse maintenant à vivre
Alors que nous avons encore tant à te dire
Que nous avons encore tant à te donner
Oui ! Nous avons encore tant à t’aimer
 
Parce que tu es mienne je ne veux pas de cela
Parce que tu es nous… nous ne voulons pas que tu partes
Et pour toutes ces raisons nous te pleurons
Oui ! Pour unique émotion nous t’aimons
 
 
 
Nous voudrions tant sortir de ce songe
Te serrer dans nos bras quelques secondes
Simplement t’embrasser, simplement un baiser
Pour autant qu’il est difficile de ne pas y penser
 
Tant tu es là, bien présente dans nos cœurs
Ancré en nous, tournoyant dans nos âmes
Que nous ne voulons pas rompre ce lien du cœur
Et nos peurs sans toi, si grandes nous blâment
 
Alors tu nous as répondu
Oui Mère… en notre cœur tu es
C’est alors que tu nous as répondu
Oui Mère… en notre cœur tu restes
 
 
Désunion…
Aujourd’hui tes angoisses et tes pleurs accompagnent ta vie
Tu as peur de tout ce qui sera fait ou non demain
Son mépris, l’adaptation qu’il fait de la vérité sont ton quotidien
Tu es effrayé et n’envisages plus ce que doit être ta vie
 
Pourtant hier encore il disait et prétendait t’aimer
Alors c’est simplement que tes journées étaient comblées
Pour autant il affirmait ne jamais vouloir te quitter
Et c’est simplement que tes espoirs étaient sublimés
 
Pourquoi, oui pourquoi ce moment où il te sort de sa vie
Alors que lui, oui lui il est déjà dans sa nouvelle vie
Brutalement cette exclusion qui devient ta punition
As-tu mérité tant, tant et tant d’humiliations
 
Vos moments passés qui n’existent déjà plus pour lui
Vos objets cherchés, trouvés qui te ramènent vers lui
Tout ce qui vous reliait, balayé d’un simple revers pour lui
Toute cette toile que vous avez tissée et qui t’enchaîne à lui
 
 
 
Aussi vite remplacé, aussi vite installé en lieu et place
Comme si tout simplement rien n’avait existé
Sûrement déjà ton petit nom ou un similaire attribué
Comme si tout simplement échangé, oublié sur place
 
Il dit vouloir rester ton ami mais déjà il a été trop loin
Difficile de comprendre son individualisme, son insensibilité envahissante
Il ne restera que ces souvenirs d’actes infligés, dictés et blessants
Non il aura même gâché cela tu en es maintenant certain du moins
 
Impossibilité de revenir en arrière, trop fortes sont tes souffrances
Comment sortir de celles-ci qui t’emprisonnent
Comment mettre fin à ta pénitence
Et entendre au loin le son des cloches de l’exode qui résonnent
 
Une nouvelle fois seul le temps te guérira de tes blessures
Pour l’instant dans le noir tu n’oses pas y croire
Après une longue période tu sortiras de toutes ces meurtrissures
Un futur qui s’annoncera peut-être plein d’espoir
 
 
Interrogation…
Comment accepter telle décision
Comment s’écouter à l’unisson
Comment comprendre tes actions
Comment s’entendre sans punition
 
Sans surprise, tu restes le même
Sans recul, aucune gêne
Sans méprise, tu es toi-même
Sans remords, aucun dilemme
 
Lorsque hier l’aimé
Quand aujourd’hui l’étranger
Lorsque hier lui l’étranger
Quand aujourd’hui lui l’aimé
 
Simplement donner ta vie à l’autre
Comment peut-on échanger si expressément
Simplement remplacer l’autre
Comment peut-on agir si aisément
 
Bafoué, sans la moindre vergogne
Relayé, au tout dernier rang
Désavoué, résultat de cette sale besogne
Remisé, souvenir de tout ce temps
 
 
 
Sentiments d’abandon, sentiments de mépris
Pourquoi devoir subir toutes tes maladresses
Comment as-tu atterri dans cette vie
Sentiments emplis de toute cette tristesse
 
Successions de bonheurs faits et défaits
Impressions de perpétuels recommencements
Successions de malheurs défaits et faits
Impressions d’éternels renouvellements
 
Enfermer dans cette pièce vide
Bloquer...

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