Une école protestante à Madagascar Ambositra 1861-2011 , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2011

Nombre de lectures

0

EAN13

9782811105235

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Robert Martel Une école protestante à Madagascar Ambositra1861-2011 Préface du Pasteur Edmond Razafimahefa Postface du Professeur Jean-François Zorn
mémoire d’Églises KARTHALA
UNE ÉCOLE PROTESTANTE À MADAGASCAR AMBOSITRA 1861-2011
.
KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture: Le quartier d’Ambositra, dit Manarintsoa, où a été édifié le temple-école de 1876 (au centre) ; l’école Benjamin Escande, construite en 1900 (à gauche) ; le temple de 1910 (à droite). Photo Robert Martel (2008).
© ÉDITIONSKARTHALA, 2011 ISBN : 978-2-8111-0523-5
Robert Martel Missionnaire enseignant à Madagascar (1957-1982) Pasteur de l’Église réformée de France (1983-1995)
Une école protestante à Madagascar Ambositra1861-2011
Le temple école devenu le lycée FJKM Benjamin Escande
Préface du Pasteur Edmont Razafimahefa Avant-propos du Professeur Jean-François Zorn
Éditions KARTHALA 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
En souvenir de : Benjamin Escande missionnaire et pasteur (1864-1897), Pierre Ravonimanantsoa, enseignant, éducateur puis député (1913-1982) qui nous a tant appris et donné.
À Henny, mon épouse et critique attentionnée, ainsi qu’à Michèle, Lucette, Nicole, Clarisse, Philippe et Tiana, mes enfants et « maintimolaly », vétérans de l’école Benjamin Escande
Remerciements
Ce livre est bien plus que le témoignage d’une tranche de vie au service de la Société des Missions évangéliques de Paris, puis de l’Église de Jésus-Christ à Madagascar (FJKM) et de la Communauté évangélique d’Action apostolique qui, chacune à leur manière nous ont, mon épouse et moi, envoyés, soutenus, encouragés et portés dans la prière. Ce livre veut raconter l’histoire de la première école née à Ambositra en 1861 qui est devenue le lycée Benjamin Escande et qui e fêtera son 150 anniversaire du 28 au 30 octobre 2011. Notre reconnaissance est vive envers tous nos collègues dont nous avons apprécié le charisme, la compétence et le dynamisme si communicatifs. Les Français d’abord : les conseils de nos anciens ont été particulièrement précieux ; les jeunes nous ont renouvelés. Les Malgaches nous ont initiés avec patience aux us et coutumes betsileo. Ils nous ont faits confiance, adoptés si fraternellement et profondé-ment, malgré toutes nos différences, que nous ne les remercierons jamais assez de nous avoir tant donné. Mes remerciements vont ensuite aux professeurs et pasteurs Jean-François Zorn et Marc Spindler qui ont bien voulu suivre mon travail, me guider et qui m’ont encouragé. Plusieurs institutions m’ont apporté leurs contributions : A Antananarivo, les archives de la FJKM ; à Paris, la bibliothèque du Défap (archives de la SMEP); à Lausanne, le Département mission-naire; à Londres, la bibliothèque SOAS/CWM/LMS. Je leur exprime ma reconnaissance pour leur professionnalisme et leur amabilité permanente. Sans elles, et leur travail de numérisation des archives, ce livre n’aurait pas pu voir le jour. Pour me guider dans le dédale d’Internet ou pour m’ouvrir leurs portes, tout un réseau d’anciens collègues et d’amis, anciens ou nouveaux, m’a apporté son concours efficace. Ma reconnaissance la plus amicale leur est acquise. En raison de leur grand nombre et de ma
crainte d’en oublier, ils voudront bien m’excuser de ne pas les nommer, ce qui augmente ma reconnaissance à leur égard. Ma gratitude « s’envole » tout particulièrement vers les vétérans ou maintimolaly, ayant accès à Internet qui m’ont envoyé photos et docu-ments privés ou de précieux témoignages tout en suivant mon travail avec un intérêt manifeste. Sans eux, bien des détails auraient été omis et ils m’ont permis d’éviter de grossières erreurs. Pour terminer, j’adresse mes remerciements au professeur de fran-çais, Mme Micheline Goulevant qui a bien voulu me relire et éliminer les incorrections grammaticales de l’ensemble du texte d’un profes-seur de sciences. RM, Arvert, le 20 octobre 2010
L’espace est un doute ; il me faut sans cesse le marquer, le désigner ; il n’est jamais à moi, il ne m’est jamais donné, il faut que j’en fasse la conquête. Georges Perec
Une affirmation n’a le droit de se produire qu’à la condition de pouvoir la vérifier Marc Bloch
Préface
Robert Martel historien ? Et de surcroît historien des révolutions culturelles successives à Madagascar ! Il n’est pas un inconnu dans le protestantisme contemporain, aussi bien en France qu’à Madagascar. Son parcours professionnel évolue d’une façon surprenante. Et ceci dès son premier poste d’enseignant en avril 1958 et jusqu’à son retour en France en juillet 1982. Il a débarqué à Madagascar, avec sa famille, envoyé par la Société des Missions Évangéliques de Paris (SMEP), en tant que missionnaire ensei-gnant. A cette époque, après un examen approfondi de leurs motivations, les candidats missionnaires recevaient une formation de six mois à l’Ecole des missions avant le départ. En septembre 1963, il est affecté à l’école Benjamin Escande d’Ambositra pour participer à l’ouverture des classes de seconde et de première, inaugurant ainsi un lycée. Il est chargé de l’enseignement des matières scientifiques : mathématiques, sciences physiques, chimiques et aussi naturelles. A l’instar des jeunes engagés dans cette mission et fraî-chement formés dans cette spécialisation, Robert s’élance avec humilité et abnégation, dans une véritable formation de « tout l’homme et de tout homme », selon la formule consacrée de l’époque. Avec ses moyens pédagogiques innovants, son ardeur porta des fruits. Et le couronnement de ce succès fut la création d’un modeste laboratoire afin que les élèves puissent faire des travaux pratiques. En marge de son enseignement, Robert s’engage bénévolement dans la formation et la direction du scoutisme de la région d’Ambositra appelé communémentTily, l’équivalent des Eclaireurs unionistes protestants en France. Il est chargé de l’organisation, de la formation technique et de l’encadrement social et spirituel de ce mouvement de jeunesse très en pointe en cette fin des années 1960 à Madagascar. Suivant la tradition du 1 mouvement éclaireur, il avait reçu le nom de totem de : « bélier
1. Lors du camp de Pâques 1946, organisé par les Eclaireurs Unionistes du Raincy.
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