Des machines et des hommes : Télécommunications , livre ebook

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Au début des années 1960, les experts s’entendaient pour prédire qu’à la société industrielle succéderait la société postindustrielle. Louis Brunel démontre ici qu’en fait nous vivons déjà au seuil d’une véritable société de l’information née du somptueux mariage des récentes technologies des communications. Qui plus est, l’industrie des communications est en train de dépasser les autres industries pas sa contribution au produit national brut.
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Date de parution

22 avril 2011

Nombre de lectures

5

EAN13

9782760522411

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Éditeur LE MAGAZINE QUÉBEC SCIENCE C.P. 250, Sillery, Québec GIT 2R1Dépôt légal
Quatrième trimestre 1978 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISBN-0-919712-0-01-0
Tous droit de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés. © 1978 — Québec Science — Les Presses de l’Université du Québec.
TABLE DES MATIÈRES
PRÉFACE par Gérard Pelletier ...................................................9 INTRODUCTION .....................................................................17 L’EXPLOSION DE L’INFORMATION ..................................27 LES SATELLITES AU QUOTIDIEN ......................................43 LA CITÉ CÂBLÉE ...................................................................61 LA DOMESTICATION DES ORDINATEURS ......................73 L’UNIVERS À DOMICILE .....................................................89 DE LA SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE À LA SOCIÉTÉ DE LA COMMUNICATION ...................................................99 LA RESSOURCE-INFORMATION AU QUÉBEC ...............109 UNE SOCIÉTÉ EN MUTATION ...........................................121 Annexe 1 LE JOURNAL ÉLECTRONIQUE ..........................................133 Annexe 2
UNE UNIVERSITÉ DE LA COMMUNICATION ................141 Annexe 3 LE SPECTRE DES FRÉQUENCES .........................................15 Annexe 4 LA CÂBLO-DISTRIBUTION ................................................153 Bibliographie ...........................................................................159 Glossaire .................................................................................165 Index ........................................................................................169
PRÉFACE
« Je suis plus vieux que Mathusalem ! » aimait à dire l’un de mes maîtres, à peine sexagénaire, pourtant. « Je suis plus vieux que lui parce que j’ai déjà connu, pendant mon demi-siècle de vie consciente, plus de révolutions, de bouleversements et de miracles que lui n’a pu en imaginer au cours de ses huit cents ans. Je parle de la voiture automobile, du téléphone, de la radio, de la télévision, de l’avion à jet, des fusées, de la plongée sous-marine, et j’en passe ! Rien ou presque de tout cela n’existait quand je suis né, dans mon village de Saint-Isidore. Maintenant, regarde un peu... »
Louis Brunel, dans l’ouvrage qu’on va lire, prend le relais de mon vieux maître qui ne connaissait pas encore l’ordinateur, au moment où il me tenait ces propos. D’ailleurs, le connaissais-je moi-même ? Je n’en suis pas certain. Je crois plutôt qu’il me restait quelques années à attendre, jusqu’à la visite à Montréal d’un camarade d’études. Celui-ci, ingénieur électronicien, avait passé la frontière américaine, au début de la dernière guerre, pour se mettre au service d’une multinationale. Quand je le revis, vers 1950, il m’expliqua son travail : la mise au point des ordinateurs de la troisième ou quatrième génération technologique — ou bien était-ce la cinquième ? Le chiffre, en tous cas, m’éblouit, moi qui en étais encore à l’acte de naissance du tout premier, de l’aïeul-ordinateur... Louis Brunel est d’une autre génération. Il n’a certes pas perdu sa faculté d’étonnement. La révolution
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informatique l’éblouit tout autant qu’elle m’a fasciné voici bientôt trente ans. D’abord parce qu’il la connaît mieux et en profondeur, étant de formation scientifique et, de métier, spécialiste de la communication. Ensuite parce qu’il en aborde l’étude au moment précis du « grand bond en avant ». Sa génération est celle du « village global » non encore réalisé mais entièrement réalisable et déjà préfiguré, du reste, par d’innombrables systèmes bien concrets, de dimensions impressionnantes sinon encore planétaires.
Dans les années ’40 et ’50, la télé-informatique appartenait encore, pour le profane, à l’univers de la science-fiction. On rencontrait de temps à autre, à bord d’un train ou d’un avion, quelques « visionnaires » de la communication et de l’information automatisées. Les visionnaires de mon entourage avaient nom Fernand Cadieux, Pierre Juneau, Bob Russell. Ils me parlaient de banques de données, de télé-conférences, de télé-éducation. Ils annonçaient la cité câblée, le journal quotidien sur écran cathodique, les bibliothèques universelles à domicile, bref l’univers (de l’esprit) sans distance.
L’avouerai-je ? Je n’étais pas tellement convaincu par leurs propos. Sensible à leur enthousiasme et sans doute époustouflé par leurs prédictions, je restais cependant étranger au monde qu’ils évoquaient, coupé d’une réalité qui se situait encore tout entière dans l’avenir — ou bien au coeur des grands laboratoires américains, ce qui pour moi revenait au même.
Or l’ouvrage de Louis Brunel est tout différent. Il nous parle de ce qui se passe aujourd’hui, dans notre monde à nous : le Canada, le Québec, Chicoutimi, Trois-Rivières. Bien entendu, il annonce aussi l’avenir, et dès les premières pages de son livre. C’est d’ailleurs une tentation à laquelle on ne résiste guère, dans le domaine dont il traite. La raison en est simple : sans cesse et chaque jour,
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