This book is a contribution to the land reform that began in Cameroon more than a decade ago. It is based on the results of multidisciplinary research on land tenure, conducted in all cultural areas of the country by the LandCam project, but also by teachers and students. All the work reflects the paradox around the importance of land for Cameroon's communities, for its development strategies, and social peace and stability, which contrasts with the inadequacy of human resources, in quality and quantity, to enlighten the decision-maker on the subtleties of land tenure, and to enable him to make the most appropriate decisions to ensure a peaceful management of space and resources in the country. Land reform is always a delicate exercise, but one that is essential, because the quality of land management strongly determines the maintenance of social peace, the importance of land-based investments, and the food security of the country's inhabitants. While the hesitation to reform is understandable, and can be explained by the fear of arousing or reawakening buried antagonisms, the consequences of perpetual procrastination in this area are much more frightening, and should constitute as many incentives as possible, and to immediate action.
Cet ouvrage est une contribution à la réforme foncière, amorcée au Cameroun depuis plus d’une décennie. Il s’appuie les résultats des recherches pluridisciplinaires sur le foncier, conduites dans toutes les aires culturelles du pays par le projet LandCam, mais aussi des enseignants et étudiants. L’ensemble des travaux rend compte du paradoxe autour de l’importance de la terre pour les communautés du Cameroun, pour ses stratégies de développement, et la paix et la stabilité sociales qui contraste avec l’insuffisance des ressources humaines, en qualité et en quantité, pour éclairer le décideur sur les subtilités du foncier, et lui permettre de prendre les décisions les plus aptes à assurer une gestion apaisée de l’espace et des ressources dans le pays. Réformer le foncier est toujours un exercice délicat, mais qui s’avère indispensable, parce que la qualité de la gestion foncière détermine fortement le maintien de la paix sociale, l’importance des investissements assis sur la terre, et la sécurité alimentaire des habitants du pays. Si les hésitations à réformer peuvent se comprendre, et s’expliquent par la peur de susciter ou réveiller des antagonismes enfouis, les conséquences de l’atermoiement perpétuel dans ce domaine sont bien plus effrayantes, et devraient constituer autant d’incitations à l’action, et à l’action immédiate.
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