La figure ouvrière en Afrique du Sud , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2001

Nombre de lectures

0

EAN13

9782845869981

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

Judith Hayem
La figure ouvrière en Afrique du Sud
IFAS - KARTHALA
LA FIGURE OUVRIÈRE EN AFRIQUE DU SUD
KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture :
Ouvrier plaçant des collecteurs de gaz fondus sur un chariot pour les emmener refroidir à l’extérieur (entreprise Autofirst, Port Elizabeth, février 1999, photo de l’auteur).
¤IFAS et Éditions KARTHALA, 2008 ISBN : 978-2-84586-998-1
Judith Hayem
La figure ouvrière en Afrique du Sud
IFAS Po Box 542 Johannesburg
KARTHALA 22-24, bd Arago 75013 Paris
L’IFAS
L’Institut français d’Afrique du Sud, créé en 1995 à Johannesburg, assure la présence culturelle française en Afrique du Sud. Il est également un organisme de recherche en sciences humaines et sociales dépendant du ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE) et destiné à stimuler et soutenir les travaux universitaires et scientifiques français sur l’Afrique australe. Depuis avril 2007, l’IFAS est une Unité Mixte des Instituts Français de Recherche à l’Étranger, l’UMIFRE 25, dans le cadre d’un accord de partenariat entre le MAEE et le Centre National de la Recherche Scientifique. Sous l’autorité de son conseil scientifique, l’IFAS participe à l’élaboration et la direction de programmes de recherche en partenariat avec des institutions universitaires ou d’autres orga-nismes de recherche dans les différentes disciplines des sciences sociales et humaines. L’Institut apporte également son soutien aux chercheurs travaillant sur la région pour l’octroi de bourses et de subventions de recherche et appuie les échanges scientifiques avec ses partenaires sud-africains. Il gère une bibliothèque spécialisée, aide à la publication des résultats de recherche et organise des colloques et conférences. L’Institut publie deux fois par an une lettre scientifique, LESEDI, également disponible en ligne sur son site web.
INSTITUT FRANÇAIS D’AFRIQUE DU SUD 66, Margaret Mcingana Street Po Box 542, Newtown 2113 Johannesburg Afrique du Sud
Tél. : + 21 11 836 05 61 - Fax : + 27 11 836 58 50 Courriel : secretariatrecherche@ifas.org.za www.ifas.org.za/research
Mais acceptaient-ils ? Est-ce qu’il y avait en eux ce débat, ou toutes ces considérations n’étaient-elles comme Lucien pouvait le redouter que des considérations à lui, des raisonnements d’intellectuel. Mais non, mais non. Cela eût voulu dire qu’il considérait ces jeunes hommes comme incapables d’une pensée ? Lucien se refusait farouchement, s’insurgeait tout entier contre une attitude aussi basse. Non, et mille fois, non et jusqu’à la mort non ! La pensée n’était pas et ne pouvait pas être le privilège de quelques-uns seulement, ou, si elle l’était, que valait-elle, cette pensée qui s’employait à justifier le mépris de la vie ? A justifier la honte imposée aux hommes – à des hommes. Bon gré, mal gré, il faudrait sortir de cette barbarie, donner à la vie toute sa valeur. Non pas à la vie telle qu’elle était pour la plus grande partie des hommes écrasée, mutilée, niée, volée, mais à la vie telle qu’on pouvait la faire. Louis GUILLOUX,Le Sang noir,Paris, Gallimard, 1935, Réimpr. 1990, p. 161 […]Ce qui lui importait le plus n’avait pas fait l’actualité.Le nouveau siècle, au début du moins, retiendrait en lui le type au lion. Pour lui, au contraire, ce n’était pas d’hier mais c’était encore d’aujourd’hui, l’an un commençait à sa rencontre avec Doris Clausen. Ainsi en va-t-il des datations du monde... John IRVING,La Quatrième Main,Paris, Seuil, 2002, p. 192
AVANT-PROPOS
Ce livre est issu d’une thèse soutenue en décembre 2002 à l’Université Paris 8, aussi ces remerciements couvrent-ils deux époques de ma vie et de mon travail et un nombre conséquent de personnes qui, toutes, ont contribué au succès du Doctorat et/ou de la publication. Je voudrais d’abord saluer mon directeur de recherche Sylvain Lazarus qui, le premier a éveillé, nourri, accompagné et encadré mon intérêt pour l’anthropologie des singularités subjectives. Je tiens également à remercier les membres du jury : Jean-Yves Boursier, Dominique Darbon, Jean-Pierre Dozon, Adam Kuper et Jean-Claude Rabier dont les commentaires et les remarques ont enrichi le présent volume. Les enquêtes dont on va lire les résultats ont été réalisées grâce au soutien de plusieurs Institutions : l’université Paris 8 et l’équipe de recherche du GRAM-CIASOC (Groupe de recherche en anthropologie de la modernité, ex-Centre international d’anthropologie et de sociologie ouvrière) ont financé plusieurs billets d’avion pour Johannesburg ; l’ANRS (l’Agence nationale de la recherche sur le sida) a financé les recherches que j’ai menées dans les mines dans le cadre d’un programme de recherches sur le sida, et l’IFAS (Institut français d’Afrique du Sud) a financé mes séjours sur le terrain en 1997 et 1999 mais aussi en 2003 et 2005. Plus largement, l’IFAS et tout son personnel ont contribué à faire de mes séjours à Johannesburg des moments de travail extrêmement agréables et productifs. Je tiens à remercier chaleureusement Philippe Gervais-Lambony, son directeur de la recherche scientifique de 1994 à 1998, qui, le premier, a financé et encouragé mes projets et qui m’a, depuis lors, prodigué de nombreux conseils. Son attention et ses remarques ont joué un rôle important dans la réussite de mon travail. Je remercie également Aurélia Wa-Kabwe Segatti, directrice de l’Institut depuis 2003, qui a encouragé et soutenu, sans jamais perdre patience, la publication de cet ouvrage. Etre reçue commevisiting researcherdans les universités sud-africaines lors de mes terrains à Durban et Port Elizabeth a beaucoup
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contribué à leur succès, non seulement grâce à l’assistance technique que m’ont offerte le CIOLS (Center for Industrial and Organisational Labour Studies) à Durban et le département de sociologie à Port Elizabeth, mais aussi en raison de l’accueil que m’ont réservé les membres de ces départements et en particulier Gerry Mahré, Peter Cunningham et Richard Haines ; j’espère pouvoir un jour les inviter en France, en retour. Je me dois aussi de remercier tous ceux qui ont permis la mise en place des enquêtes : la direction, la maîtrise et les syndicats des usines et des mines où j’ai enquêté ; Glen Mpufane, Lennox Mekuto et Titi Mthenjane de la NUM (National Union of Mineworkers)pour leur aide dans l’organisation des enquêtes dans les mines du Mpumalanga ; Themba Masekuti, Ernst Charlie, Leona Lebuschania et Julia Molemane qui ont été mes traducteurs, et surtout les ouvriers et les ouvrières qui ont accepté de s’entretenir avec moi. Deux instances méritent également des remerciements circonstanciés : les membres du TURP, leTrade Union Research Project de Durban et en particulier, Judith Sheir, sa documentaliste, qui a été d’une aide précieuse dans mes premières recherches bibliographiques ; et Mike Morris et Justin Barnes du CSDS (Center for Social Development Studies) qui m’ont orientée dans mon travail sur Star. Il est temps aussi, maintenant que j’ai mis un point final à ce travail, de remercier Mike pour ses engueulades salutaires qui m’ont appris que : « personne, si ce n’est moi, ne finirait cette thèse à ma place ! » En effet, je me suis souvent répétée, pendant la réalisation et la rédaction de ce travail, que la recherche était décidément une entreprise bien solitaire quoique exaltante ; mais j’ai pu tester combien elle est aussi un travail profondément collectif. A ce titre, je remercie ici tous les chercheurs en anthropologie ouvrière et en anthropologie des singularités subjectives qui ont relu et discuté mon travail de recherche pendant mon doctorat ainsi que Pierre-Noël Giraud, directeur du CERNA (Centre d’Economie Industrielle de l’Ecole des Mines de Paris), pour avoir relu et discuté une version antérieure des chapitres 1 et 2. Je suis persuadée que les nombreuses discussions (plus ou moins sérieuses) menées avec toute la bande des doctorants, dont beaucoup sont maintenant docteurs, qui a travaillé sur l’Afrique du Sud ont aussi contribué à forger ma réflexion sur ce pays ; et puis, que de bons moments, d’aventures jo’burgeoises et sud-africaines, et que de fous rires aussi ! Merci à Marie-Odile Blanc, Claire Bénit, Chris Bolsmann, Eric Cediey, Jean-Michel Dolbeau, Philippe Guillaume, Nathalie Héraud, Laurent et Emilie Lhopitallier, Lydia Liberges-Hlakoane, Hélène Mainet, Marianne Morange, Jacqueline Polunic et tous les autres...
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De nombreuses personnes ont aussi contribué, par leur accueil, à faire de mes séjours en Afrique du Sud des moments de bonheur et de découverte et parmi eux : à Durban, Noémie et Frédéric Dart, la famille Schnewly et Florence Rivière ; à Johannesburg, Benoît et Elisabeth Antheaume, Jeannet Cohen, Laurent Chauvet, Maud Félix-Faure, Bernadette Lacroix et Donald Moerdjik, Sophie Pons et Philippe Brachet, Vincent et Karine Bénard ; à Port Elizabeth, la famille Law et Gérald Henderson. Merci à tous de ces soirées au coin du feu ou sous l’orage, qui furent souvent, c’est un hasard, mais c’est un fait, de grands moments culinaires ! En France aussi, la présence des amis et des parents fut essentielle. Merci à tous pour votre soutien. Un grand merci enfin à mon compagnon, Jean Guillien, qui n’a jamais perdu patience pendant le temps infiniment lent et long de la rédaction, non seulement de la thèse mais aussi de ce livre, ne cédant jamais à l’envie de jeter mon ordinateur par la fenêtre, toujours disponible pour me conseiller, jamais avare d’encouragements et prêt à accompagner les moments de bonheur comme les moments de crise en me renvoyant de judicieux commentaires au terme de mes laborieuses journées d’écriture : merci d’avoir été là, merci d’être toujours là. Il me faut enfin insister sur le fait que ce livre ne serait pas tel qu’il est sans l’énorme travail de relecture et d’édition réalisé par Pierre Audoux, Simone Feitler et, en particulier, Anne Desmortier. Je manque de mots pour leur dire ma reconnaissance et saluer la précision et la qualité de leurs remarques et de leurs corrections. Je tiens à dire, dès l’ouverture, combien je suis attachée à l’Afrique du Sud car ce livre est aussi le résultat de cet attachement et de mon admiration sans bornes pour le tour de force que les Sud-Africains sont en train de réaliser en tentant de reconstruire leur pays après l’apartheid et malgré le sida. Découvrir ce qui se jouait là-bas et l’extraordinaire capacité politique des habitants de ce pays a été une étape importante de ma vie, à titre scientifique mais aussi à titre personnel. Il me semblait donc essentiel de saluer encore une fois tous ceux et toutes celles avec qui je me suis entretenue, qui ont partagé avec moi leurs points de vue, qui m’ont fait part de leurs réflexions et qui m’ont aussi transmis un peu de leur courage et beaucoup de leur espoirfor the New South Africa. Ce travail leur est dédié. Ngiabonga nonke ! Salani kahle, ngizogubona khusasa ! Thank you everybody ! Stay well, and see you soon !
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