Population et mobilités géographiques en Afrique , livre ebook

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Publié par

Date de parution

01 janvier 2010

Nombre de lectures

0

EAN13

9782811102661

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

AVEC LA COLLABORATION DE Fàmàgàn-Oulé Konàté, NÈGuessàn Ngottà et Sàmuel Ndembou
Populàtion et mobilités géogràphiques en Afrique
KARTHALA
POPULATION ET MOBILITÉS GÉOGRAPHIQUES
EN AFRIQUE
Collection Maîtrise de l’espace et développement dirigée parJohn, O. Igué, Kengne Fodouop et Jérôme Aloko-N’Guessan
KARTHALA: http://www.karthala.comsur internet (paiement sécurisé)
Couverture : Une fécondité élevée en Guinée Conakry. Exemple de la commune de Dixin.
Éditions Karthala, 2010 ISBN : 978-2-8111-0266-1
AVEC LA COLLABORATION DE Famagan-OuléKONATÉ,N’guessanNGOTTA et SamuelND EMBOU
Population et moilités géographiques en Afrique
(Volume 3)
Éditions Karthala 22-24, oulevard Arago 75013 Paris
Note de présentation de la collection
« Maîtrise de l’espace et développement»est une collection de neuf volumes émanant d’une réexion de géographes d’Afrique de l’Ouest et du Centre sur les enjeux territoriaux dans le processus de développement. Elle est dirigée par trois collègues, les Professeurs John O. Igué du Bénin, Kengne Fodouop du Cameroun et Jérôme Aloko-N’Guessan de la Côte d’Ivoire. Cette collection traite les différents aspects de l’organisation de l’es-pace en Afrique de l’Ouest et du Centre en neuf centres d’intérêt qui constituent les différents volumes de cette collection : 1. Maîtrise de l’espace et développement en Afrique : état des lieux. 2. Ressources naturelles et environnement en Afrique. 3. Population et mobilités géographiques en Afrique. 4. Villes et organisation de l’espace en Afrique. 5. Logiques paysannes et espaces agraires en Afrique. 6. L’armature du développement en Afrique : industries, transports et communications. 7. Échanges et réseaux marchands en Afrique. 8. Frontières, espaces de développement partagé. 9. Systèmes spatiaux et structures régionales en Afrique. Ces neuf volumes proviennent des contributions de géographes afri-cains et africanistes avec pour toile de fond la prise de conscience de la complexité des débats qui se mènent actuellement sur les espaces de déve-loppement dans le monde. De là, découle la nécessité pour les géographes dont la discipline porte sur l’« intelligence spatiale»d’y prendre active-ment part. Le souhait de ces géographes est que cette collection puisse recevoir un écho favorable auprès de leurs collègues, de la communauté scienti-ïque internationale et des acteurs du développement.
Remerciements
Cette collection « Maîtrise de l’espace et développement » est le fruit de plusieurs sacriïces et dévouement, d’abord ceux des géographes d’Afrique de l’Ouest et du Centre, ensuite des donateurs qui ont soutenu cette initiative en apportant les moyens ïnanciers nécessaires à sa réalisa-tion. Ces généreux donateurs sont au nombre de cinq :
1. Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA).
2. La Fondation du Groupe ECOBANK.
3. La Mission de Coopération et d’action cutlurelle de l’Ambassade de France au Bénin.
4. La Coopération suisse au Bénin.
5. L’Union économique et monétaire ouest-afri-caine (UEMOA).
Que toutes ces institutions veuillent trouver ici l’expression de notre profonde reconnaissance et gratitude.
Avant-propos
Dans la quête de la satisfaction de ses besoins, l’homme exploite les ressources de son environnement. Cette exploitation l’amène souvent à se déplacer dans l’espace. Ce déplacement ne peut se faire à l’inïni dans la mesure où, à la rencontre des autres hommes, se pose la question de la liberté d’action. La nature elle-même par ses contraintes limite l’action de l’homme. Les contraintes naturelles et humaines imposent donc à l’homme des limites. De la sorte, nous avons plusieurs niveaux de limite séparant les espaces familiaux, villageois, tribaux, de chefferie, de pays voire de l’empire. Cette situation où l’homme est contraint de se limiter à un espace donné pose le problème de la maîtrise de ces espaces. Maîtrise, au sens du contrôle politique, et maîtrise des techniques pour exploiter les ressources de cet espace bien entendu limitées. e L’histoire de l’Afrique depuis leXIXsiècle est marquée par l’interven-tion coloniale qui a imposé les limites spatiales déterminantes des fron-tières et des modes d’organisation des États actuels. L’ouverture à l’éco-nomie monétaire a obligé l’Afrique à adopter toutes sortes de stratégies d’adaptation qu’on a rassemblés dans le panier baptisé développement. Malgré toutes les déïnitions qu’on a pu trouver à ce terme, celle qui désigne le développement comme un processus d’enrichissement reète le mieux le vécu des populations. Ce point de vue est très anglo-saxon.Tout compte fait, la richesse (matérielle bien entendu) mène au mieux-être. Cette bataille de l’enrichissement pour le mieux-être, qu’on l’appelle «développement»ou pas, est la préoccupation majeure des populations africaines. Cet enrichissement lié àl’exploitation de ressources limitées place ces populations et leurs dirigeants sous pression, d’autant plus que l’espace multi-échelle : village, commune, région etc. ne renferme pas tout ce dont on a besoin. C’est ainsi que chaque groupe de population, là où il se trouve, est confronté à la nécessité de maîtriser son espace suivant qu’il s’agit du village, de la commune, du département ou de la région. Les enjeux spatiaux liésàl’exploitation des ressources ne pouvaient laisser les géographes indifférents, leur préoccupationétant de comprendre et de faire comprendre pourquoi les choses sont ce qu’elles sont, là où elles sont. Ce volume 3, en se focalisant sur la mobilité géographique des populations africaines, cherche à retracer autant que possible l’itinéraire historique et les différents contextes économiques qui ont conditionné et continuentàconditionner les mouvements des populations dans l’espaceà la quête du mieux-être. Cette mobilité n’est évidemment pas sans provo-
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POPULATION ET MOBILITÉS GÉOGRAPHIQUES EN AFRIQUE
quer des conséquences parfois fâcheuses et souvent imprévisibles. Entre autres, elle pose, presque en permanence, l’épineux problème d’adaptation et de la maîtrise de l’espace. Cette maîtrise de l’espace est perçue comme la capacité àla fois d’un meilleur contrôle de cet espace par une organisa-tion appropriée et d’un développement des moyens et techniques pour exploiter les ressources limitées mais disponibles de cet espace dans la durée, et pour procurer le mieux-être aux populations impliquées. La particularité de l’Afrique dans ce processus est qu’il y a superposi-tion des visions de la maîtrise de l’espace et de son aménagement. Il y a d’une part l’Afrique précoloniale avec sa conception du monde et des relations humaines, et d’autre part l’Afrique postcoloniale marquée par la colonisation européenne qui l’a intégrée à d’autres systèmes de valeur. Le véritable dilemme est qu’on a cru que les systèmes de valeur occidentaux allaient supplanter, voir phagocyter les systèmes de valeur africains et que sous cet angle on a conçu et envisagé le développement en Afrique. Sur le terrain, les choses ne se sont pas passées comme envisagées et on a plutôt eu affaireàdes superpositions de systèmes de valeur tendant plusàse rejeter mutuellement qu’à vivre en symbiose. Les différents chapitres de ce volume traitent, pour la majorité, de la mobilité géographique des popu-lations africaines en quête du mieux-être sur fond de contradictions des systèmes de valeur. Ces contradictions s’expriment avec insistance dans le cadre des actions de développement conçues comme moyen de combler le rêve de mieux-être des populations de tout un continent d’après les systèmes de valeur occidentaux. Les personnes qui ont pris part à cette réexion sur les mobilités géo-graphiques en Afrique sont nombreuses. Il y a d’une part les auteurs des différents chapitres, d’autre part ceux qui se sont chargés de leur mise en forme et de leur consignation, et enïn les institutions de recherche, de ïnancement et les partenaires au développement qui ont accepté de ïnancer cet ouvrage. Nous tenons iciàleur exprimer toute notre gratitude. Il est impossible de les citer tous nommément. Mais nous ne pouvons pas faire omission de quelques-uns en raison de leur rôle exceptionnel. Parmi eux ïgurent en bonne place : Le professeur Olukoshi Adebayo, ancien secrétaire exécutif du CODESRIA; Son successeur, le docteur Ebrima Sall ; Monsieur Claudio Tagnola, directeur résident de la Coopération suisse au Bénin ; Monsieur William Benichou, conseiller du Service français de coopé-ration et d’action culturelle ; Monsieur Arnold EKPE, directeur général du Groupe ECOBANK ; Monsieur Soumaïla Cissé, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ; Monsieur Jérôme Bro Grebe, commissaire chargédu département du Développement social et culturel (DDS) de l’UEMOA;
AVANT-PROPOS
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Madame Medetognon-B. Nathalie, assistante du professeur John Igué, directeur scientiïque du LARES, pour son dévouement et le travail de qualité qu’elle a consenti pour la saisie et la préparation des différents manuscrits de ce volume.
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