Crise migratoire : le plan de Nicolas Sarkozy

icon

2

pages

icon

Français

icon

Documents

2015

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

icon

2

pages

icon

Français

icon

Documents

2015

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

ARGU FLASH CRISE MIGRATOIRE LE PLAN DE NICOLAS SARKOZY Dans une interview accordée auFigaro, le 10 septembre, le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, présente son plan pour une politique d’immigration maîtrisée, à la hauteur des enjeux soulevés par des flux migratoires incontrôlés et la crise au Proche-Orient. PHOTO : CH. MARMARA/LE FIGARO Il faut donc aménager un véritable statut provisoire REFONDRE LA POLITIQUE de réfugié de guerre qui D’IMMIGRATION EUROPÉENNE n’existe pas formellement ET SCHENGEN : aujourd’hui. UNE ABSOLUE NÉCESSITÉ NICOLAS SARKOZY, le 10 septembre, Le Figaro Les quotasne peuvent être que laconséquence d’une nouvelle politique d’immigration européenne, et en aucun cas le préalable !Je m’explique : puisqu’il y a autant de politiques d’immigration que d’États membres de Schengen, fixer des quotas reviendrait à accepter chez nous des étrangers qui ne correspondent pas aux critères que nous avons fixés pour l’entrée sur notre territoire. Je l’ai souvent répété depuis 2012, je suis convaincuqu’il faut ouvrir une nouvelle négociation des accords de Schengen.Aujourd’hui,Schengen ne fonctionne plus.C’est un constat incontestable. Il faut être lucide et en tirer les conséquences ensuspendant provisoirement la libre circulation des ressortissants non européens au sein de Schengen.Naturellement,la liberté de circulation des Européens doit rester un principe intangible.
Voir icon arrow

Publié par

Publié le

07 octobre 2015

Nombre de lectures

3

Licence :

En savoir +

Paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification

Langue

Français

ARGU FLASH
CRISE MIGRATOIRE LE PLAN DE NICOLAS SARKOZY
Dans une interview accordée auFigaro, le 10 septembre, le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, présente son plan pour une politique d’immigration maîtrisée, à la hauteur des enjeux soulevés par des flux migratoires incontrôlés et la crise au ProcheOrient.
PHOTO : CH. MARMARA/LE FIGARO Il faut donc aménager un véritable statut provisoire REFONDRE LA POLITIQUE de réfugié de guerre qui D’IMMIGRATION EUROPÉENNE n’existe pas formellement ET SCHENGEN : aujourd’hui. UNE ABSOLUE NÉCESSITÉ NICOLAS SARKOZY,le 10 septembre, Le Figaro Les quotasne peuvent être que laconséquence d’une nouvelle poli tique d’immigration européenne, et en aucun cas le préalable !Je m’explique : puisqu’il y a autant de politiques d’immigration que d’États membres de Schengen, fixer des quotas reviendrait à accepter chez nous des étrangers qui ne correspondent pas aux critères que nous avons fixés pour l’entrée sur notre territoire. Je l’ai souvent répété depuis 2012, je suis convaincuqu’il faut ouvrir une nouvelle négociation des accords de Schengen.Aujourd’hui,Schengen ne fonctionne plus.C’est un constat incontestable. Il faut être lucide et en tirer les conséquences ensuspendant provisoirement la libre circulation des ressortis sants non européens au sein de Schengen.Naturellement,la liberté de circulation des Européens doit rester un principe intangible.
INSTRUIRE LES DEMANDES DANS DES CENTRES DE RÉTENTION AVANT L’ARRIVÉE EN EUROPE Il fautcréer des centres de rétention dans les pays périphériques à Schengen afin d’instruire les demandes d’entréeen Europe au titre du statut de réfugié politique ou de réfugié de guerre.
UNE INITIATIVE INTERNATIONALE DE LA FRANCE S’IMPOSE FACE À LA CRISE SYRIENNE Il me semble urgent que la France prenne l’initiatived’une conférence qui réunirait l’Union euro péenne et nos voisins de la Méditerranéepour préparer un accord multilatéral sur l’immigration.
republicains.fr
© Les éditions des Républicains
11 septembre 2015
ARGU FLASH
J’ajoute enfin quel’aide au développement de l’Afrique,à laquelle je suis tout particulièrement attaché, etl’obtention des visas pour venir en Europedoivent être désormais clairementconditionnées à l’acceptation par les pays d’émigration du retour chez eux de leurs ressortissants en situation irrégulière sur notre territoire.
Quant auxfrappes aériennes en Syrie, j’en soutiens évidem ment le principecar comment dire qu’on fait la guerre à Daech sans les frapper où ils se trouvent ?
On ne “peut” pas,on doit vaincre Daech en quelques mois,si l’on s’en donne les moyens.
On doit prendre en compte l’inquiétude des Français, des Européens, la gravité de la situation et essayer de maîtriser les choses, c’est le devoir des hommes d’État de réagir bien sûr avec émotion, mais l’émotion ne fait pas une politique à elle toute seule. NICOLAS SARKOZY,le 10 septembre, TF1
ADAPTER LE MODÈLE FRANÇAIS D’IMMIGRATION POUR FAIRE FACE À LA CRISE Il faut distinguerles réfugiés de guerrequi sont obligés de fuir provisoirement leurs pays en voie de désintégration – c’est le cas de l’Irak ou la Syrie – que nous devons accueillir pour la seule période des conflits et quiont donc vocation à rentrer chezeux une fois la paix rétablie. Il ne doit plus être possible d’accorder des prestations sociales sans conditions. Unétranger en situation régulièrene doit pouvoir postuler auxallocations logement et fami liales qu’au bout de cinq ans. L’aide médicale d’Étatpour les étrangers en situation irrégulière, qui coûtera cette année près d’un milliard d’euros, doitêtre supprimée et remplacée par la seule prise en charge des urgences médicales.Quant auregroupement familial,sans revenir sur son principe, il nous faudra enrevoir les critères car aujourd’hui, il est l’occasion de trop de fraudes.Je m’interroge surune évolution de notre droit du sol,qui garantirait la présomption de nationalité pour un enfant né sur le territoire national, mais quipermettrait à l’État de s’opposer à cette acquisition dans des cas bien précis : - si lesparents sonten situation irrégulièreau moment de la naissance ; - sil’intéressés’est livré à desactivités terroristes ou à des actes de délinquance.
CONCLUSION Nous avons besoin d’une stratégie claire, seule à même de rassurer les Français sur la capacité de notre pays à maîtriser la situation. Les Français constatent, chaque jour, que François Hollande a perdu toute maîtrise des événements.
republicains.fr
© Les éditions des Républicains
11 septembre 2015
Voir icon more
Alternate Text