En trente ans, les consommateurs ont un peu réduit leurs émissions de gaz à effet de serre.

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Poissonnier (A), Trinquier (B). http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0078303
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04 janvier 2013

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Français

N° 1445 - AVRIL 2013
Entrenteans,lesconsommateurs ontunpeuréduitleursémissions degazàeffetdeserre Aurélien Poissonnier et Benoît Trinquier, d épartement des Comptes nationaux, Insee
E891e2te0rtnagénones0,01smlemésiuesriultrtdédegatêtesparsionG(erresedteffeàzàesié)lES l’automobile et au logement : de 2,9 à 2,5 tonnes d’équivalent CO2par an et par personne. Alors que leurs émissions liées au transport individuel ont légère -ment progressé, cette baisse résulte d’un recul des émissions liées au logement, principalement du fa it d’un report vers des combustibles moins émetteurs de GES. De fait, des changements impor-tants ont modifié le panier des combusti-bles consommés : abandon du charbon, préférence pour le gaz par rapport au fioul, diésélisation du parc automobile, interdiction du super plombé et dévelop-pement des biocarburants. Pour le loge-ment, les fluctuations des émissions de GES dépendent principalement des aléas climatiques. Pour le transport individuel, elles dépendent surtout des mutations du parc automobile et plus modérément des variations du prix des carburants.
En 2005, l’activité économique sur le territoire français a généré 6,7 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) par habitant (bibliographie).Cettemêmeannée,notre demande intérieure a généré 9,0 tonnes de CO2par habitant : ce chiffre tient compte des émissions induites à l’étranger par nos impor -tations, alors qu’il exclut symétriquement celles induites en France par nos exportations. Les émissions de CO2générées par notre demande intérieure proviennent pour les trois quarts de la consommation finale des ména -ges, en premier lieu dans le domaine du loge -ment, des transports et de l’alimentation. En se restreignant à la seule consommation des ménages en combustibles (charbon, fioul, gaz naturel, essence…), mais en étendant ses conséquences à l’ensemble des gaz à effet de
serre(GES;définitions)visésparleprotocole de Kyoto, cette consommation a généré en moyenne 2,5 tonnes d’équivalent C02(édifinitons) par an et par personne entre 2005 et 2010. Ce montant moyen est inférieur à celui observé dans la première moitié des années 1980 (2,9 tonnes, graphique1). Toutefois, en raison de l’augmentation de la population, les émis -sions totales générées par l’ensemble des ménages ont à peine diminué, passant de 161 millions de tonnes d’équivalent CO2par an entre 1980 et 1985 à 159 millions de tonnes entre 2005 et 2010. Début des années 1980 : des émissions majoritairement liées au chauffage Durant la première moitié des années 1980, sur les 2,9 tonnes d’équivalent CO2émises chaque année par les ménages, du fait de leur consommation de combustibles, 59 % étaient liées au logement, pour son chauffage notam -ment,et41%autransportindividuel(tableau1). Le logement contribuait alors plus fortement aux émissions de GES (59 %) qu’il ne pesait dans les dépenses des ménages en combustibles (43 %). En particulier, le charbon générait encore 14 % des émissions alors qu’il ne repré -sentait plus que 2 % des dépenses. À l’inverse, l’essence plombée, utilisée largement pour les transports individuels, contribuait moins aux émissions de GES (38 %) qu’elle ne pesait dans les dépenses des ménages (53 %). Les émissions liées au chauffage ont diminué, celles liées au transport individuel ont augmenté En trente ans, les émissions de GES liées aux combustibles de chauffage ont nettement diminué : de 1,7 tonne d’équivalent CO2par personne au début des années 1980 à 1,2 tonne à la fin des années 2000. Le charbon a été presque abandonné au cours des années 1980. En outre, la part des émissions dues au fioul a reculé au profit du gaz naturel, moins émetteur de GES : à la fin des années 2000, le
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