Le Processus d'élaboration des chartes de places portuaires : les chartes des places portuaires normandes Caen - Rouen - Le Havre, la charte de place portuaire de Marseille : rapport final

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Présentation des principales orientations retenues pour les chartes des places portuaires de Caen, Rouen, Le Havre et Marseille, qui seront examinées en comité interministériel pour l'aménagement du territoire (CIADT).
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Publié le

01 décembre 1998

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Français

Leprocessusd'—laboration des chartes de places portuaires
RAPPORT F I N A L
Les chartes des places portuaires normandes Caen - Rouen - Le Havre
La charte de place portuaire d e M
La documentation Française :  Le Processus d'—laboration des chartes de places portuaires
a r s e i l l e
SOMMAIRE
LES CHARTES DE PLACE PORTUAIRE DE CAEN, ROUEN ET LE HAVRE
Les chartes de place portuaire normandes
La charte de place portuaire de Caen Note de synth–se
La charte de place portuaire de Rouen Note de synth–se
La charte de place portuaire du Havre Note de synth–se.
Compte rendu des r—unions deconcertation
Les grandes orientations pr—sent—es enCIADT
La charte de place portuaire de Caen Les grandes orientations pr—sent—es enCIADT
La charte de place portuaire de Rouen Les grandes orientations pr—sent—es enCIADT
La charte de place portuaire du Havre Les grandes prientations pr—sent—es enCIADT
LA CHARTE DE PLACE PORTUAIRE DE MARSEILLE
Note de synth–se
p.2
p.3
p.6
p.9
p.13
p.30
p.31
p.33
p.38
p.43
Orientations susceptibles d'être pr—sent—es enCIADT 47 p.
La documentation Française :  Le Processus d'—laboration des chartes de places portuaires
LES
PORTUAIRE EHAVRE
CHARTESDEPLACE CAEN,ROUENETL
Notes
de
synth–se
La documentation Française :  Le Processus d'—laboration des chartes de places portuaires
DE
- note de synth–se -
L'agglom—ration caennaise est une unit— urbaine de plus de 200.000 habitants qui constitue le pôle majeur de la r—gion Basse-Normandie notamment en mati–re deservices et de formation.Leport de Caen-Ouistreham est un port "d'int—rêt national" qui apparaîtrelativement modeste par rapport  ce contexte urbain et  la puissante armature portuaire de l'ensemble "baie de Seine".Leprincipal enjeu de la charte de place portuaire semble donc d'assurer la restructuration et le d—veloppement d'une activit— portuaire incertaine en positionnant cette derni–re  sajuste valeur dans l'agglom—ration tout en assurant sa p—rennit— face auxnombreux autres enjeux qui s'exercent sur ce territoire.Il l'activit— portuaire en tant que facteur des'agit donc moins ici d'envisager d—veloppement, qued'int—grerla agglom—ration d'uner—alit—portuaire dans le dynamismee n tant que facteur positif pour les deux entit—s.
Le nouveau sch—ma directeur —tabli par le District du Grand Caen —tablitlavolont— defaire de Caen une agglom—ration en bord de mer.Ainsi, la Basse-Vall—e del'Orne sur une quinzaine de kilom–tres au nord de l'agglom—ration etdans laquelle se concentrent les activit—s portuaires est consid—r—e comme unenjeu de d—veloppement majeur. Cet espace disposed'unfort potentiel aussi bien pour les activit—s portuaires, urbaines, touristiques et environnementalesqu'ils'agit d'articuler au mieux pour assurer le d—veloppement harmonieux de chacun dessecteurs.
Les espaces portuaires se composent de deux grands ensembles : . d'une part, le port amont pr–s dela ville accessible par le canal via l'—cluse de Ouistreham qui se caract—rise par une activit—polyvalente principalement sur les quais de Blainville et de Calix et par la pr—sence d'infrastructures sous-utilis—es voire abandonn—es (laPresqu'île qui jouxte le centre-ville et l'ancienne Soci—t—Normande de M—tallurgie) ; . d'autre part, l'avant-port de Ouistreham qui dispose de deux passerelles pour le trafic transmanche.
La situation d u port, g—r— par laChambre de Commerce et d'Industrie, apparaît aujourd'hui relativement fragile.
En 1982, les acteurs locaux avaient fait le pari de d—velopper le trafic transmanche  Ouistreham. Aujourd'hui, la liaison avec Portsmouth assur—e par la Britanny Ferries traite environ1million de passagers par a n , constitue 70% du tonnage total du port et apporte 85 % des produits d'exploitation de la concession portuaire. Lemaintien etled—veloppement du s'av–rent transmanche donc vitaux mais difficilesdes mutations du secteur et de la concurrence s—v–reentreen raison op—rateurs etentre ports.
Quant avec partie effondr—e s'est en elle port amont,l'activit— dula l'usinefermeture de sid—rurgique q u i assurait le principal fond de trafic. Il s'av–re primordial aujourd'hui de pr—voir son renforcement. sont en cours pour envisager le positionnementA cette fin, des —tudes du port de C a e n sur des niches de trafics en accord avec ses capacit—s nautiques et techniques. Si le port a l'avantagede d'escales comp—titifs,proposer des coûts perspectives les de d—veloppement demeurent relativement limit—es compte tenu des grandes faiblesses de la place : absence de liens entre le port et le tissu industriel local, trafics issus fr—quemment d'une seule entreprise, lourdeur d u remorquage et d u dragage, pr—sence d'une seule ligne r—guli–re,fort endettement de la concession
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portuaire compte tenu des coûts fixes d'exploitation et des investissements transmansches. Afin d'am—liorer la comp—titivit—, il semblerait compl—mentarit— meilleureprofitable d'—tablir une avec d'autres ports tels que Cherbourg et Honfleurse positionnant sur des secteurs similaires mais disposant de meilleures conditions nautiques et armatures industrielles, et notamment de favoriser les coop—rations techniques en mati–re de pilotage, de remorquage et de dragage qui induisent des coûts fixes trop —lev—spour être support—sseuls par le port de Caen.
Auniveaudesperspectivesded—veloppement,lesc—r—alesetleesngraisconstituentuntraficstable mais ne pr—sentent pas degrandes potentialit—s de croissance, demême que les bois ou les ferrailles. Le des grandsfeedering apparaît contraint par la trop grande proximit— ports. En revanche,les exportations de viandes fraîches ou congel—es,secteur êtreforte valeur pourraient ajout—e, d—velopp—essur le quai de Calix disposantd'unentrepôt frigorifique ce qui n—cessiterait une forte d—marche commerciale en direction de l'arri–re-pays afin de cristalliser autour du port une v—ritable fili–re—conomique ax—e surle commerce de la viande. Ce secteur —conomique pourrait ainsi être le premier exemple d'un d—veloppement du port qui serait accompagn— par la formationd'untissu industriel associ—. Sur ce mêmeconcept, les acteurs locaux ont tout int—rêt  zonespromouvoir les industrielles doit Blainville, pour lequel une zone d'—vitagede Caen-Canal en arri–re du quai de être r—alis—e, et duMaresquier  Ouistreham l'implantationen privil—giant d'entreprises en relation avec le port fondations essentielles d'une strat—gie dequi pourraient constituer les consolidation des trafics.
Parall–lement  ceat ffaiblissement de la r—alit—portuaire au sein de la zone strat—gique entrela ville et la mer, la dynamique urbaine tend  investir cet espace et cr—er denouveaux besoins dans les domaines culturels, touristiques ou environnementaux. Les liens entre le port et la ville —tant particuli–rement peu d—velopp—s el'tactivit— portuaire souffrant d'une image relativement n—gative aupr–s dela risque pourpopulation, le principalla que cesplace est voire enjeux s'opposent s'affrontent au d—triment d'une des parties.Ilest donc particuli–rement important desoigner les articulations et les —quilibres veillanttout en  ce quele pasport d—jfragile ne soit l—s—voire absorb— par les enjeux urbains, mais —galement  ce que lesenjeux portuaires ne soient pas hypertrophi—s parrapport  ce que repr—sente le port dans l'agglom—ration. A la vue des mutations r—centes, n—cessairpeour est particuli–rementun r——quilibragela ou desgestion des voiries espaces, un usage autre que leur vocation premi–re. parfoisceux-ci —tant pour utilis—sIls'av–re donc indispensable de pr—voir destransferts de gestion afin de territoire en accordfaire —voluer le avec les dynamiques nouvelles et les perspectives de d—veloppement de chacun,notamment sur trois grandes zones d'intervention :
.
La presqu'île,ancien territoire portuaire au coeur de la ville, qui doit b—n—ficierd'uneop—ration d'urbanisme centre-ville et  renforcerdestin—e multiplier les fonctions centrales du l'image maritime de la ville (valorisation du canal, de la plaisance, des loisirs nautiques). Une proc—dure de pr—emption est actuellement men—e parlebiais de l'Etablissement Public de la Basse-Seine qui acquiert progressivement les terrains. Cette reconquête urbaine devra n—anmoins int—grer des am—nagements delutte contre les inondations (dont les modalit—s degestion restent pr—ciser) et cohabiteravecdesactivit—srisquetoujourspr—sentes(d—pôtsp—troliersetpostEeDF).
. Le site de l'ancienne usine m—tallurgique et sur le District pardont les terrains ont —t—acquis lequel des —tudes sont actuellement en cours pour valoriser le paysage,r—introduire des activit—s sur les parties hautes et des fonctions portuaires danslabasse-vall—e(possible r—utilisation duquai d'H—rouville).
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