Contes érotiques pour nuits solitaires
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Français
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2012
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Publié le
02 juillet 2012
Nombre de lectures
26 016
Langue
Français
Un recueil de plusieurs petits textes allant de l'érotisme sensuel à des textes plus explicites.
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Paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification
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Français
Québécois
Contes érotiques pour nuits solitaires
- Collection Romans / Nouvelles -
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Table des matières
Contes érotiques pour nuits solitaires.......................................................1 En voiture............................................................................................2 Le bureau.............................................................................................6 La chaise............................................................................................11 Les voyeurs........................................................................................20 L'entrevue (incomplet).......................................................................27
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C o n t e s é r o t i q u e s p o u r n u i t s solitaires
Auteur :Québécois Catégorie :Romans / Nouvelles
Un recueil de plusieurs petits textes allant de l'érotisme sensuel à des textes plus explicites.
Licence: Licence Creative Commons (by-nc-nd) http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/
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En voiture
Il est tard et nous rentrons après une petite fête entre amis pendant laquelle je n'ai pas cessé de la tourmenter de caresses voilées et de propositions indécentes murmurées à son oreille. Avec certains amis, dans certaines fêtes, elle m'aurait trainé à l'écart pour donner suite à mes avances, avec juste assez de bruit pour exciter d'autres fêtards et les convaincre de faire de même ou de se joindre à nous. Mais notre hôte n'étant pas un ami personnel, elle a dû se contenir. Arrivés à la voiture, je plaque son mince corps contre la portière avant qu'elle ne l'ouvre, embrassant son cou et ses lèvres en m'appuyant sur elle. Nous sommes tous les deux excités, et nous savons pertinemment que si nous quittons un peu plus tôt, ce n'est pas parce que nous devons nous lever demain matin, mais parce que nous avons hâte d'être dans le lit. On monte en voiture et elle démarre, me jetant des regards assassins empreints de désir. De mon côté, je la détaille des yeux, ses cheveux noirs bouclés tombant sur ses épaules, son visage éternellement jeune, ses épaules dénudées, sa poitrine petite mais ferme sous le bustier moulant, et le galbe de ses hanches sous la simple jupe. À peine quelques secondes passent avant que mon plan ne soit formé. Je commence par placer une main sur la sienne lorsqu'elle la pose sur le bras de vitesse, l'attirant à mes lèvres pour l'embrasser, avant de la laisser retourner sur le volant. Délaissée, ma paume se pose sur le dessus de sa cuisse que je caresse lentement. Lys me jette un regard à nouveau, un sourire entendu sur les lèvres, devinant déjà ce que je veux faire. À mesure que défile les rues, ma main se glisse davantage à l'intérieur de ses cuisses, qu'elle entrouvre légèrement pour me donner accès. Elle sursaute malgré tout lorsque mes doigts effleurent son intimité à travers ses vêtements. J'accentue mes caresses, faisant glisser un doigt à l'intersection de ses cuisses avec une lenteur exagérée, en appuyant assez pour qu'elle le ressente bien. Parfois, je pince les épaisseurs de tissu, jupe et culotte en-dessous, pour les tirer un peu vers le haut, créant une douce pression sur
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Contes érotiques pour nuits solitaires l'ensemble de ses jardins secrets avant de les relâcher. Mais chaque fois, la jupe remonte un peu plus, jusqu'à ce qu'elle soit au-dessus d'un genou. À un feu rouge, je me penche sur ma conductrice pour l'embrasser, remontant mes mains pour cajoler ses seins. Elle m'enlace, retourne mon baiser et place une main sur la mienne pour m'encourager à continuer. J'attrape le rebord élastique de son bustier et le tire vers le bas pour dévoiler davantage de sa chair avant de la caresser. Mes baisers glissent de ses lèvres à son cou avant d'aller explorer sa poitrine sensible. Elle soupire et gémit légèrement, tout en me murmurant que je suis cruel. Derrière nous, un klaxon retentit et je reprends sagement ma place pour la laisser reposer ses mains sur le volant. Sitôt que la voiture roule de nouveau, ma main reprend sa place sur la cuisse de ma belle. Elle glisse d'abord jusqu'à sa hanche, frôle l'intérieur de ses cuisses, puis redescend jusqu'au genou. Lorsqu'elle remonte par contre, je la fais passer sous la jupe pour effleurer de mes doigts la douceur de sa peau. Lys s'agite un peu sous ma caresse, roulant légèrement ses hanches et semblant chercher une position alliant à la fois son confort et un meilleur accès pour mes indiscrétions tout en demeurant capable de conduire. Lorsqu'elle cesse de bouger, je reprends mon petit jeu. Je pose d'abord ma main entière contre sa cuisse, faisant aller et venir ma paume de son genou jusqu'à ce que je sente la chaleur de son entre-jambe sans y toucher. À chaque mouvement, ma main se fait plus légère et j'avance un peu plus loin, jusqu'à ce que seul le bout de mes doigts vienne se poser sur le tissu humide de sa culotte. Sans la voir, je devine un peu de dentelle et je souris : jupe et dentelle, elle avait prévu une surprise pour moi, mais je l'avais prise de vitesse. J'imprime un peu plus de force à mes doigts et je suis récompensé par la sensation chaude d'une humidité grandissante entre les jambes de ma partenaire et par de nouveaux gémissements. Je continue ainsi à la caresser à travers ses sous-vêtements brodés, imprimant de leur texture la peau de Lys, avant de sentir la voiture ralentir à nouveau à un feu rouge. Dès que le véhicule est immobilisé, je me penche à nouveau sur elle, l'embrassant rapidement au passage avant d'aller vers la peau exposée de ses épaules et de sa gorge. Tirant son vêtement vers le bas, elle me dévoile un soutien-gorge que je connais bien. Je glisse ma main entre ses seins et
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Contes érotiques pour nuits solitaires détache l'agrafe frontale pour les libérer de l'étoffe. Mes lèvres plongent vers leur chair ferme et leurs mamelons enflés pour s'en délecter. J'en profite pour reprendre avec plus de vigueur mes intimes caresses entre ses cuisses. Oubliant pour un moment le monde extérieur, j'agrippe la culotte et la fait descendre jusqu'à la mi-cuisse pendant que Lys soulève ses hanches et m'encourage en gémissant de continuer. À regret, je lève les yeux pour voir un feu virant au vert et des voitures arrivant en sens inverse au loin. Sans doute leur conducteur aimerait-il le spectacle, mais Lys préfère ne pas être vue par de purs étrangers; c'est probablement sa seule pudeur d'ailleurs. Je me redresse dans mon siège p a s s a g e r p e n d a n t q u ' e l l e r e c o u v r e s a p o i t r i n e s a n s r a t t a c h e r l e soutien-gorge. Son « bébé bleu » se remet à rouler, mais elle-même a le visage taché de rouge et peine à respirer normalement. Ne voulant pas la frustrer dans son plaisir, ma main remonte le long de sa cuisse, enjambe la culotte écartée, et va caresser les lèvres fraichement épilées de ma douce. Je souris à cette attention, sachant qu'elle aurait surement voulu sentir mes propres lèvres à cet endroit, mais pour l'instant elle doit se contenter de mes doigts qui écartent les replis de sa chair pour cajoler son intimité de femme. Je la sens maintenant chaude et détrempée, son corps polarisé dans l'attente. Le premier contact de mes doigts l'électrifie, et la voiture fait un léger bond en avant lorsqu'elle tente de lever ses hanches pour aller à ma rencontre. Mes caresses la submergent de volupté et rapidement elle se met à onduler au rythme de celles-ci, ses yeux se fermant quelques secondes à l'occasion lorsque la voie est libre devant. Je sens l'odeur de son désir envahir l'habitacle et je regrette de ne pouvoir y plonger mon visage. Quand je la sens prête, je modifie l'angle de mes doigts et deux de ceux-ci glissent sans effort à l'intérieur d'elle. Confinés à la voiture que nous sommes, nous avons une mesure d'intimité et elle en profite pour laisser sa voix exploser. À travers ses gémissements, elle me demande, m'ordonne, me crie de continuer, de ne surtout pas arrêter. Je jette un coup d'œil vers l'avant. Un dernier feu rouge. Avant que la voiture ne s'arrête, j'ai déjà descendu sa culotte plus bas que ses genoux et Lys a replié sa jambe vers moi pour me donner tout l'espace nécessaire, maintenant le frein de son pied gauche. Je me penche
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vers elle et pose mes lèvres sur sa cuisse. Juste à côté, presque contre ma joue, je sens mes doigts qui fouaillent l'intérieur de son intimité. Je remonte jusqu'à celle-ci, prend un moment pour observer et inspirer, puis je fais glisser ma langue au-dessus de mes doigts. J'explore son sexe, je le goute et le dévore, alors que je le sens lentement se resserrer autour de mes doigts. Les gémissements se font indistincts et une main se pose sur ma tête. Soudainement, Lys se cambre violemment, secouée par ses magnifiques orgasmes qui la paralysent et la font se tordre de plaisir. Elle se détend complètement au bout de quelques secondes, les muscles tétanisés se relâchant pour laisser derrière une douce sensation de bien-être. Satisfait, je me relève pour embrasser son petit sourire béat, caressant une dernière fois son intimité du bout des doigts avant de remonter sa culotte. Souriant et espiègle, je lui murmure que le feu est vert, et que nous serons bientôt à la maison. Je me rassois et la regarde reprendre ses esprits, portant mes doigts à mes lèvres pour y gouter les traces de son plaisir.
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Le bureau
Il est tard lorsque j'arrive chez toi. Ton appartement silencieux semble endormi, mais par ta fenêtre j'aperçois la faible lueur d'un écran cathodique. Te sachant réveillée, je pousse la porte de ta demeure, me défais de manteau, sac et chaussures, puis je viens m'appuyer dans l'embrasure de ta chambre. Ta silhouette à contre-jour avec l'écran, je devine tes épaules nues au-dessus du dossier de la chaise, et de leur mouvement je déduis aisément qu'une de tes mains s'est glissée entre tes cuisses pour te caresser. Dans l'air immobile j'entends ton souffle court, chargé de petits gémissements, et je me demande un instant ce que tu étais en train de lire, et depuis combien de temps. Je réalise aussi que, te sachant réveillée, je n'avais pas pris soin de ne faire aucun bruit, que tu es surement pleinement consciente de ma présence, et que tu as décidé de continuer. J'accepte l'invitation et m'avance dans ta chambre, déboutonnant déjà ma chemise.
Lorsque j'arrive près de toi, tu fais pivoter la chaise pour me regarder. Ton corps nu, bien que faiblement éclairé, s'offre à mes yeux, et je dois me retenir pour ne pas y poser immédiatement mes mains et mes lèvres. Après cette légère hésitation, je continue de me déshabiller sous l'intensité de ton regard avec des gestes lents, hypnotisé devant ces doigts qui glissent dans ton sexe. Me jugeant trop lent, tu te lèves de ta chaise un moment plus tard mes pantalons viennent rejoindre au sol ma chemise. Tu m'enlaces un moment, le temps que je sente tes seins nus contre ma poitrine et tes mains qui font glisser mon dernier vêtement, puis tu me retournes et me pousses dans ta chaise. À genoux, tu arraches le tissu pris à mes chevilles pour que je sois aussi dénudé que toi avant de jeter un regard avide vers mon sexe déjà prêt à t'accueillir. Tu y glisses ta langue en te relevant, me faisant tressaillir dans l'attente de plus, puis tu t'inclines au-dessus de moi, plaquant tes lèvres sur les miennes. Je sens ta main venir m'agripper et me caresser vigoureusement tandis que tes jambes se glissent entre mes
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Contes érotiques pour nuits solitaires cuisses pour me forcer à les ouvrir. Lorsque tes genoux touchent le rebord de la chaise, tu te redresses, te retournes, puis tu t'assois lentement sur mes hanches.
Je pose mes mains sur tes fesses lorsqu'elles se présentent à moi pour les caresser, te laissant libre d'agir pour le moment. Quand mon sexe guidé par ta main vient effleurer ton entrecuisse, je me contrains à attendre un peu plus. Un instant plus tard, je me sens enfin entrer en toi tandis que ton corps vient s'appuyer sur le mien. Un moment de tendresse, puis tu t'inclines vers l'avant pour faire remonter tes hanches et les abattre de nouveau sur moi. Assis sous toi pendant que tu me chevauches, une de mes mains agrippe ta taille pour te guider tandis que l'autre se glisse entre tes cuisses pour te caresser en même temps que tu t'empales sur ma verge bien dure. Les mains sur mes genoux, tu m'enfourches lentement pour bien me sentir pénétrer en toi, roulant tes hanches à chaque mouvement de bassin. Ma main sur ta taille te guide fermement, maintenant un rythme lent pendant que je glisse mon autre main entre tes cuisses en laissant mes doigts caresser l'intérieur de celles-ci. Je taquine un moment la peau sensible, remontant jusqu'à l'entrecuisse où tu continues de t'empaler sur moi. Je remonte ma propre verge alors même que tu soulèves tes hanches avant de les faire retomber à nouveau pour m'enfoncer au plus profond de toi, laissant mes doigts effleurer tes lèvres et ton clitoris. Je continue de te guider pendant que tu me chevauches alors que je te caresse du bout des doigts. À mesure que ton excitation s'élève, j'augmente un peu plus la pression et le rythme, mais je ne te cède jamais le plein contrôle. Tu roules tes hanches et t'écrase contre moi chaque fois que ton bassin s'abaisse à nouveau, mon sexe bien solidement à l'intérieur. Avant de passer un point de non-retour, ma main entre tes cuisses remonte à ta taille à son tour et te soulève. Je te relève debout et te suis avant de te retourner pour te plaquer contre ton bureau. Je me moule contre toi un moment avant de glisser à genoux, embrassant ton cou, ta poitrine et ton corps à mesure que je descends. Je mordille l'intérieur de tes cuisses, m'imprégnant de l'enivrante odeur de ton sexe. J'enroule mes bras autour de tes hanches et je plaque ma bouche dans ton entrecuisse, dévorant et embrassant tes lèvres. Tu places une main derrière ma tête et agrippe mes
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Contes érotiques pour nuits solitaires cheveux tandis que l'autre vient se poser sur ta poitrine, faisant glisser dans le creux de ta paume les pointes gonflées de tes seins. Au-dessus de ma tête, je t'entends gémir et me guider. Une de mes mains remonte ta cuisse presque timidement et une fois sous mes lèvres, elle insère deux doigts à l'intérieur de toi pendant que je continue de te lécher avidement. Ils vont et viennent à un rythme soutenu, se recourbant à l'intérieur pour appuyer sur une zone sensible de ton sexe chaque fois qu'ils redescendent. Tu gémis de plus belle et tu enfonces mon visage entre tes cuisses. La main qui caressait tes seins les martyrise presque avant d'aller agripper le rebord du bureau avant que tes jambes ne te trahissent. Encouragé, je continue de te dévorer avec voracité jusqu'à ce que tu peines à faire un son avec ton souffle trop court. Au dernier moment, tu t'appuies plus solidement au bureau et enroule une jambe autour de mes épaules alors que tu es submergée de multiples spasmes que je savoure comme autant de petites victoires. Lorsque tu as recouvré ton souffle un peu, je me glisse à nouveau le long de ton corps, en sens inverse, et je plaque mes lèvres sur les tiennes avec autant d'ardeur que je le faisais il y a un moment. Ma verge vient s'appuyer fortement entre tes cuisses sans en forcer l'entrée; plutôt, je la promène lentement entre les lèvres pour te donner de nouveaux frissons le temps que tu retrouves l'usage de tes jambes. Lorsque c'est fait, je brise notre étreinte et je place la chaise contre le mur avant de t'y attirer encore. Je me place derrière toi et t'y fais monter à genoux, me coulant entre tes jambes tout en maintenant la chaise en place avec les miennes. J'agrippe tes hanches et laissent à nouveau mon sexe glisser contre le tien sans te prendre. J'avance et recule derrière toi, percutant tes fesses à chaque mouvement. Tu glisses une de tes mains entre tes cuisses pour appuyer sur ma queue pour que tu la sentes mieux alors qu'elle laboure doucement tes lèvres. Je te laisse choisir quand tu veux que je te prenne et, après un moment, tu appuies juste comme j'avance mon bassin et je glisse de nouveau à l'intérieur de toi. Je ne m'arrête pas jusqu'à ce que mes hanches touchent les tiennes, marquant ensuite une petite pause pour que nous puissions tous les deux apprécier, moi la chaleur et la douceur accueillante de ta chatte, toi d'avoir un homme bien dur enfoncé jusqu'à la garde à l'intérieur de toi. La main qui m'a guidé est restée entre tes cuisses, et alors
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