La Star, l'Accessoiriste et le Petit Fonctionnaire

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Prologue Elle me racontait se rêves et ses aspirations, me parlait aussi de ses frustrations, de ses petites misères, de ses petites et grandes joies. Je lui faisais part de mon ambition littéraire, de mes envies, de ma façon de voir le monde. Elle commentait, approuvait ou critiquait, encourageait, suggérait. Je consolais, rassérénais, admirais, félicitais. Nous étions amis, Pauline et moi. Amis depuis bien avant notre adolescence ; nous nous connus alors que j’avais onze ans et elle neuf. Elle était ma confidente, ma source, ma compagne de jeu et de travail, mon inspiratrice, ma muse, mon Erato à moi, mon complément. J’étais son protecteur, son guide, son moniteur, son fournisseur de réponses, son correcteur, son répétiteur, son complément. À nous deux, nous formions un tout, étions les deux moitiés de la même entité. Chacun notre tour nous devenions le yin ou le yang de l’autre. C’était une situation très claire : nous passions toujours notre temps libre ensemble, elle venait me voir jouer des matchs locaux de basket, j’allais l’admirer quand son école de danse proposait un spectacle. La vie sans elle était impensable, non envisageable. Notre amitié, notre amour, étaient purs et innocents : jamais n’avions-nous échangé de baiser autre que sur la joue, jamais mes mains ne l’avaient-elle ne serait-ce qu’effleurée. Du point de vue affectif, nous étions restés les enfants que nous étions quand nous nous connûmes : spontanés, transparents, authentiques.
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24 août 2014

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Français

Prologue Elle me racontait se rêves et ses aspirations, me parlait aussi de ses frustrations, de ses petites misères, de ses petites et grandes joies. Je lui faisais part de mon ambition littéraire, de mes envies, de ma façon de voir le monde. Elle commentait, approuvait ou critiquait, encourageait, suggérait. Je consolais, rassérénais, admirais, félicitais. Nous étions amis, Pauline et moi. Amis depuis bien avant notre adolescence ; nous nous étions connus alors que j’avais onze ans et elle neuf. Elle était ma confidente, ma source, ma compagne de jeu et de travail, mon inspiratrice, ma muse, mon Erato à moi, mon complément. J’étais son protecteur, son guide, son moniteur, son fournisseur de réponses, son correcteur, son répétiteur, son complément. À nous deux, nous formions un tout, étions les deux moitiés de la même entité. Chacun notre tour nous devenions le yin ou le yang de l’autre. C’était une situation très claire : nous passions toujours notre temps libre ensemble, elle venait me voir jouer des matchs locaux de basket, j’allais l’admirer quand son école de danse proposait un spectacle. La vie sans elle était impensable, non envisageable. Notre amitié, notre amour, étaient purs et innocents : jamais n’avions-nous échangé de baiser autre que sur la joue, jamais mes mains ne l’avaient-elle ne serait-ce qu’effleurée. Du point de vue affectif, nous étions restés les enfants que nous étions quand nous nous connûmes : spontanés, transparents, authentiques. Puis vint le lycée, que je quittai pour la faculté de lettres, et qu’elle quitta deux ans plus tard pour une école d’art dramatique. Nous nous voyions, emploi du temps obligeant, de moins en moins souvent, mais notre amitié était restée intacte. Elle et moi eûmes quelques flirts chacun de notre côté, dont nous parlions à cœur ouvert, nous donnant notre avis sur le/la partenaire choisi(e) par l’autre du moment. Ces avis étaient dénués de toute jalousie, et donnés sereinement, fraternellement. De moins la voir me pesait parfois, mais le tourbillon de ma vie d’étudiant m’empêchait de trop penser à elle. N’ayant ni les moyens ni l’envie de faire la fête comme certains, j’avais la volonté de réussir et me donnais à fond dans mes études, oublieux du reste. Peu à peu, nos relations se relâchèrent, autant de mon fait que du sien, les nouvelles se firent plus rares, les échanges moins fréquents. Mais une amitié d’enfance est-elle éternelle ? Il paraît que cela arrive, mais ce ne fut pas le cas de la nôtre. Les liens finirent pas se rompre totalement, nous n’échangeâmes plus de nouvelles, même pour la nouvelle année.
Un jour, longtemps plus tard, j’eus la surprise de la reconnaître en regardant un film de série B, où elle avait un second rôle important. Sa carrière d’actrice avait commencé ! D’autres films suivirent, et son étoile grimpait ; des seconds rôles, elle passa aux premiers, des séries B elle passa aux films majeurs, des metteurs en scènes inconnus, elle passa aux stars de l’époque. Elle faisait partie des vedettes les plus en vue du Festival de Cannes. J’en étais ravi pour elle, mais m’interdis de la recontacter, me disant qu’elle devait être assaillie d’admirateurs, prétendues anciennes connaissances, en plus de paparazzis. Je suivais son ascension de loin, avec admiration et une pointe de jalousie. Oh, pas de sa réussite, non, mais de tout ce monde du spectacle, du strass qui l’entourait tandis que moi, je n’avais plus de place auprès d’elle.
Florence De mon côté, j’étais devenu professeur de lettres, une carrière bien grise à côté de la sienne, et m’étais marié. Mon couple, à peine créé, a commencé à montrer des signes de faiblesses : Florence et moi n’avions que peu, finalement, de valeurs en commun, il nous manquait le ciment qui construit les vrais couples. Florence, je l’avais connue à l’époque de ma maîtrise. Elle est était plutôt bien balancée, et pas timide. Elle m’avait fait des avances discrètes mais claires, avances auxquelles je m’étais empressé de donner suite, sa silhouette, sa démarche et sa chute de reins n’étant pas étrangères à l’attrait que je lui trouvais. Une invitation à boire un café, une sortie en boîte, un dernier verre dans l’intimité, et nous voilà dans le même lit. Au lit, elle était ce que les jeunes appellent un bon coup : elle avait un coup de rein fabuleux, elle suçait divinement et n’était pas contre la pénétration côté pile ; comme tout mâle en état de se reproduire, je confondis jouissance charnelle et amour, fille bandante et compagne pour la vie. Elle parvint à me convaincre que nous étions amoureux l’un de l’autre, ce que je, dans ma naïveté, crus. Je le crus en tous cas assez longtemps pour aller jusqu’à l’épouser. Des signes me disaient que c’était peut-être une erreur, mais je ne voulus pas les voir, les identifier pour ce qu’ils étaient. Je refusais d’admettre qu’elle était vulgaire, égoïste, qu’elle était plus rusée qu’intelligente, mesquine et j’en passe. Non, pour moi, elle était la femme de ma vie parce que nous passions des moments fabuleux au lit, que son cul était un volcan, qu’elle pouvait me faire jouir de façon éhontée. Donc, stupide que je suis, je l’épousai. Puis je réussis à me déciller, à lentement accepter de reconnaître sa vraie personnalité, celle que je viens de décrire. Je m’aperçus qu’elle était ennuyeuse à mourir, hors du lit. Je me rendis compte que nous ne faisions pas l’amour, oh non, nous baisions simplement. Que quand nous baisions, il manquait la tendresse, l’affection, la petite caresse, qui transforment une simple partie de cul en un moment magique, ineffable. Que nous n’avions aucune fusion dans nos ébats, pas plus, je suppose, que des acteurs pornos n’en éprouvent en tournant leurs séquences. Que c’était agréable certes, mais que ce n’était pas de l’amour. Que nous baisions uniquement parce qu’elle avait des besoins tyranniques (une façon littéraire de dire qu’elle était nymphomane). Et aussi qu’elle devenait mauvaise comme une teigne dès que je cessais de me conformer à ses désirs. Bref que cette fille était un vrais cauchemar, finalement, tout au moins de huit heures du matin à dix heures du soir, ce qui fait un cauchemar très longue durée et répétitif à l’infini Lourd comme je suis, je mis un certain temps à assimiler ces vérités qui pourtant auraient dû me sauter aux yeux, mais que je n’avais pas voulu regarder en face : il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre, dit-on, mais moi j’avais été le pire des aveugles.
Ma famille, d’un milieu modeste, était grâce au ciel au loin, et ne pouvait se rendre compte de la situation. Florence y avait pourtant été bien accueillie, étant suffisamment rusée pour ne pas révéler certains traits de son caractère. Ma mère, pratiquant la charité chrétienne, ne se serait de toute façon pas permis d’émettre la moindre critique sur la femme que j’avais, dans ma profonde stupidité, choisie. Quand j’eus enfin le courage de me rendre à l’évidence, les décisions urgentes s’imposèrent d’elles-mêmes. Puisque nous n’avions pas encore d’enfant, il était encore possible d’interrompre cette relation par un divorce immédiat sans léser d’innocent ! Je consultai un avocat spécialisé, qui me répondit que, le divorce étant demandé par moi, et n’ayant rien d’illégal (du point de vue conjugal) à reprocher à mon épouse, il serait prononcé à mes torts, avec des conséquences financières non négligeables si Florence en réclamait. Malgré ces avertissements, je décidai de lancer une procédure de divorce, après avoir prévenu Florence. Cette dernière, à cette nouvelle, pleura, menaça, agita le spectre du suicide. J’avais appris à la connaître et savais pertinemment qu’elle s’aimait beaucoup trop pour attenter à ses jours ; non, ce qu’elle ne voulait pas perdre, c’était le confort matériel que je lui apportais. Comme l’avocat m’en avait prévenu, ma charmante épouse utilisa toutes les ficelles que j’avais (j’allais dire « stupidement » mais je vais finir par vous lasser avec l’utilisation exagérée de ce mot), que j’avais bêtement laissé traîner. Elle avait même tenté de laisser entendre qu’elle était enceinte de moi mais l’examen exigé par mon avocat avait démontré le contraire. Bref, divorce à mes torts exclusifs avec une copieuse pension alimentaire à la clé jusqu’à son remariage. D’enseignant plutôt à l’aise que j’étais, je me retrouvais, sans être à la mendicité, fort à l’étroit financièrement. Mais libre, débarrassé de mon cauchemar ambulant ! Et, quand je regoûtai à la vie sans elle, je me dis que ce n’était, finalement, pas trop cher payé, d’autant plus que j’avais hérité d’une petite maison de mes parents : Florence avait refusé d’y résider, car d’un standing insuffisant. J’abandonnait l’appartement de grand confort et me réfugiai dans cette maison, qui me convenait parfaitement. Cette économie compensa partiellement le poids de la pension alimentaire. J’avais changé : le brave type que j’étais, idéaliste, s’était transformé en un cynique désabusé, réservé, ne croyant en rien. Ni en personne, d’ailleurs. Pas tout à fait misogyne, mais quand même un peu sur le chemin de. Evidemment, côté sexe, c’était devenu le désert, comme ça avait été le cas depuis plusieurs mois déjà. En fait, depuis que j’avais décidé de me séparer d’elle, en dépit de ses exigences auxquelles je ne pouvais plus me résoudre. La sensualité qu’elle exhalait était occultée par sa personnalité telle que je l’avais découverte. Pour faire brutal, je refusais de baiser avec une mauvaise conne. Donc le désert ! Ou presque. Une de mes collègues, divorcée, avait tenté de me consoler de mes misères conjugales, mais je n’avais pas persisté : la nuit que nous
passâmes ensemble ne me convainquit pas, ni elle non plus d’ailleurs. Ma faute ? La sienne ? La nôtre ? Sans doute la dernière proposition. Nous nous quittâmes bons amis. Et puis je fis la connaissance de Lola.
Lola J’avais été invité, par un couple d’amis, à une soirée barbecue à la campagne. Ces amis faisaient partie des gens qui se désolaient de me voir mener cette vie de quasi ermite ; je les soupçonne d’avoir tenté, avec cette invitation, de me donner une occasion de changer cet état de fait. L’après-midi avait été assez bien arrosée, il y avait bien une vingtaine de personnes, toutes de ma génération. Je n’en connaissais qu’une petite partie. C’était, à l’instar des Garden Parties présidentielles ou des cocktails parisiens, une soirée debout, où les invités errent de-ci de-là ramassant ici une brochette, récupérant là un godet, devisant avec une personne ou un groupe, puis en accostant un autre. M’approchant de la table buffet, je me servais une boisson dans un gobelet plastique, un Pontarlier, je m’en souviens, quand une voix féminine derrière moi demanda : — Je peux en avoir un aussi ? — Bien sûr ! fis-je en me retournant et tendant à la propriétaire de la voix le gobelet que je venais de remplir. Lola me faisait face : brunette, plutôt petite, admirablement proportionnée, un sourire mutin, vêtue comme l’exigeait cette soirée d’été, c’est-à-dire légèrement : une petite robe jaune courte au décolleté généreux, rehaussée par ses yeux bruns pétillants de malice, sa peau dorée d’un hâle discret, sa poitrine pleine sans être opulente. Ce qu’on appelle un canon ! Mais un canon épicé, piquant. Elle prit le gobelet, me remerciant et fit : — Mais toi, tu ne sers pas ? C’est ton verre que tu m’as donné ! — Ah oui ! trouvai-je à répondre avec mon habituel sens de la répartie, me servant à mon tour. Une fois son verre en main, elle ne s’éloigna pas, comme je m’attendais à ce qu’elle le fasse. Elle me considérait d’un regard curieux. — Alors c’est toi Philippe ? — Tu connais mon nom ? — Véro et Bernard me l’ont dit. Véronique et Bernard étaient nos hôtes. — C’est moi, effectivement ! Elle me tendit la main, cérémonieusement. — Moi c’est Lola. Enchantée, Philippe. Tu viens chercher une brochette ? Les brochettes, ce n’est pas vraiment mon truc. Et encore moins associées à un Pontarlier ! Pourtant je trouvai, allez savoir pourquoi, un goût divin à celle qu’elle me tendit. — Tu es enseignant, c’est ça ?
— Professeur de lettres. Et toi ? — Accessoiriste. Je connaissais le terme, bien sûr, mais n’étais pas sûr de savoir en quoi consistait précisément le travail d’une accessoiriste. Afin d’éviter de passer pour un professeur de lettres particulièrement arriéré, je ne m’en enquis pas. Elle assurait l’essentiel de la conversation, et moi je me contentais d’approuver, me régalant les yeux de son joli corps, sa jolie tête et son joli sourire. Le tout me donnait des fourmillements en un lieu que la décence et la tradition chrétienne interdisent de nommer explicitement. Heureusement, je ne suis pas croyant ! Donc, j’ose le dire (ce doit être le résultat de la dissolution de mes inhibitions dans l’alcool) : je la trouvais bandante ! Le fait qu’elle reste à bavarder avec moi me laissa l’impression que peut-être elle aussi me trouvait-elle à son goût. La nuit tombait ; nos hôtes avaient mis en place des éclairages ponctuels au-dessus des tables, mais seulement là. Ailleurs, c’était l’obscurité, pas totale mais complice. Lola et moi retournâmes plusieurs fois à la table des boissons ; pour une fille, Lola avait une bonne descente ! Je commençais de passer de l’état de désinhibé à celui de presqu’éméché, ce que je ne trouvais pas désagréable du tout. Ma compagne semblait suivre une courbe similaire. Nous parlions de tout et de rien, en tant que professeur de lettres, je devrais dire que nous devisions, mais ce terme, pourtant bien sympathique est tombé en désuétude. Soudain elle me saisit la main, me disant : — Tu ne veux pas qu’on cherche un endroit plus tranquille ? — Avec joie ! répondis-je sincèrement. Je n’étais pas certain de ses raisons de vouloir chercher un endroit tranquille, mais en imaginais une qui m’aurait particulièrement convenu ! La propriété de nos amis est vaste ; main dans la main, nous nous éloignâmes des groupes et des tables, pour atteindre une pelouse entourée de buis, où régnait une demi-obscurité. Là, Lola me dit : — Tu es craquant, Philippe. Je ne veux pas faire le faux modeste, mais m’entendre dire que je suis craquant, c’était un scoop ! Physiquement je suis dans une honnête moyenne, sans plus. Je ne fais pas craquer les manches de mes t-shirts avec mes biceps et ne pourrais en aucun cas être chippendale, même occasionnel, ce qui d’ailleurs ne rentre aucunement dans mes ambitions. Pas de surcharge pondérale non plus, mais quand même ! Franchement, je ne voyais pas ce que je pouvais avoir qui aurait faire craquer cette merveille. Mais me réjouissais tout de même du résultat annoncé. — C’est l’obscurité qui te fait dire ça ! Toi tu l’es ! — Craquant, ça veut dire que tu me fais craquer, et je craque.
Et elle me passa les bras autour du cou et m’embrassa, des lèvres et de la langue. Son haleine était parfumée, ses lèvres douces et sa langue audacieuse. Elle me caressait le dos et commença de déboutonner ma chemise. Je rendis le baiser avec intérêt et laissai mes doigts s’aventurer sur son décolleté. — Les boutons sont derrière, me souffla-t-elle. Mes doigts allèrent à sa nuque, et trouvèrent une série verticale de boutons qu’ils défirent tandis que je sentais ses mains se glisser sous ma chemise et me caresser délicieusement. J’en avais des frissons ! Inutile de dire qu’une sérieuse bosse déforma bientôt mon pantalon ! Lola cessa ses caresses et dégagea ses bras, le temps de faire glisser sa robe au sol. Ne portant plus que ses dessous, que je devinais sans vraiment les voir, elle me débarrassa de ma chemise, me déposant des baisers sur le torse. Mes mains saisirent ses seins, à travers le soutien-gorge, les frottèrent doucement, puis les pétrirent, attrapant les tétons et les faisant rouler, les tirant. Elle s’agenouilla devant moi et s’intéressa à mon pantalon ; je dus l’aider à défaire la ceinture, puis la laissai faire pour le reste. Elle s’en tira admirablement, d’ailleurs, me le fit glisser aux pieds. Je n’avais que des tongs, ce qui rendit l’évacuation aisée. Elle se redressa et me tira vers le sol, m’obligeant à me couche dans l’herbe que la rosée n’avait pas encore trempée, puis me débarrassa de mon boxer. Ma nudité, aussi près des autres invités, et le risque que quelqu’un nous aperçoive aurait pu m’inhiber, mais tout au contraire m’excita. J’attrapai les jambes de Lola et la fit tomber sur moi, la débarrassant de son soutien-gorge. Sentir ses seins frotter sur ma poitrine, percevoir le durcissement de ses tétons m’envoya des ondes sensuelles dans tout le corps. Ma partenaire avait des idées bien arrêtées sur le déroulement des opérations ; elle pivota autour de moi, pour me présenter sa culotte et prendre possession de mon sexe, tout d’abord dans ses mains. Elle commença une lente masturbation, me saisit les bourses qu’elle massa avec application. De mon côté, je fis glisser la dernière barrière qui me séparait de son intimité : j’avais enfin sous les yeux son cul magnifique que, vu la faible luminosité, j’admirai autant de mes doigts que de mes yeux. Mon sens tactile était d’accord avec mon sens visuel pour dire que c’était une merveille, un morceau de roi. Des doigts et de la bouche, je lui fis part de mon admiration, l’attirant à moi en bonne position puis lui pétrissant les fesses, lui léchant la vulve, lui entrant les doigts dans le vagin et venant caresser la zone ou se trouve le bouton des plaisir chez les dames. De l’autre côté, l’action des mains fut complétée par une autre, encore plus douce, encore plus agréable, chaude et humide. Mademoiselle avait commencé une fellation très lente, ses mains restant à la base de mon pénis et sur mes testicules. Je ne pus totalement réprimer un gémissement de bonheur, me sentant totalement à la merci de ces mains et de cette bouche divines.
J’essayai de montrer ma satisfaction en léchant, mordillant, palpant, caressant, pénétrant de ma langue et mes doigts ; si je devais en croire mes oreilles, cette tentative n’était pas vaine, car des halètements me parvenaient du côté tête, et de la cyprine du côté cul. Sentant que les choses risquaient de s’emballer, je tentai de me dégager de sa bouche, lui tirant les épaules en arrière, mais Mademoiselle sembla ignorer mes invites : bien au contraire, elle s’accrocha fermement à mes fesses et amplifia ses succions et léchage. Je n’avais pas eu de rapport depuis plusieurs semaines, ce qui me mettait en état d’infériorité. Je soufflai d’un ton urgent : — Arrête, tu vas me faire venir ! Mais arrête ! Temps perdu, la donzelle poursuivait ses attentions de plus belle. — Lola, je vais… Rien à faire ! Elle avala mon sexe jusqu’à la garde et aspira comme une malade : l’onde de plaisir me traversa, comme un séisme. Serra les dents pour ne pas crier, je me répandis dans sa bouche. Je ne sentis pas une seule goutte couler le long de mon pénis : la petite gourmande avalait tout ! Afin de ne pas être en reste, je repris mes soins sur sa vulve, ses fesses et son anus, de la langue, des lèvres, des doigts et de mon pouce, accélérant ma cadence. Elle, gardant toujours mon sexe dans sa bouche, commença à onduler du bassin, à trembler, à pousser de petits cris étouffés. Clairement, j’étais sur la bonne route ! Je me concentrai sur son clitoris, à la fois de la langue et des lèvres, et lui introduisis un doigt dans son petit œillet. Elle leva les fesses pour aller le chercher, me montrant ainsi son approbation et soudain ce fut l’inondation : sa cyprine me coula sur la figure, son anus se contracta sur mon doigts tandis qu’elle poussait une sorte de grondement de bête blessée. Je ne cessais mes caresses que lorsqu’elle fut calmée et immobile. Nous restâmes un bon moment tête-bêche, déposant des baisers sur nos intimités respectives. Nous entendions les invités bavardant tout près, mais n’avions pas envie de bouger. J’entendis même quelqu’un s’enquérir de Lola, ce qui la fit tressaillir, mais elle resta couchée sur moi, m’entourant les cuisses de ses bras, tandis que je déposais d’affectueux baisers sur son joli postérieur ferme et rebondi. L’herbe de la pelouse commençait à me démanger le dos, la température baissait un peu, je sentis Lola frissonner sur moi. Nous nous sommes relevés, nous essuyant mutuellement des brins d’herbes, qui nous collaient au dos, puis rhabillés, tentant de défroisser nos tenues, puis rejoignîmes discrètement le reste de l’assemblées. Je crus surprendre des regards mi narquois mi envieux sur nous mais n’en avais cure. La soirée se prolongeait ; les hôtes, afin d’éviter l’alcool au volant, avaient prévu des couchages de fortune sous des tentes de deux à quatre places avec des matelas mousse ou gonflables. J’avais la tête encore pleine de ce délicieux intermède, et me demandai s’il nous serait possible de le rééditer plus tard. Apparemment, ma jolie brunette semblait préoccupée par le même sujet. Elle me pris le bras et me souffla :
— Je m’occupe de tout, attends-moi. Pour meubler l’attente, je me servis une nouvelle boisson, mais cette fois sans alcool, afin de garder la tête sur mes épaules et pouvoir gérer le développement des événements. Lola revint, disant, d’un ton malicieux : — J’ai tout arrangé ! Véro est une vraie copine : elle nous prête le camping-car ! — Parce que tu lui as dit que… — Bien sûr ! Je te dis que c’est une copine ! La fin de la soirée me parut interminable ; mais quand donc allaient-ils tous enfin aller se coucher, nom d’une pipe ! Lola se mit à bâiller bruyamment : — Bonne nuit tout le monde ! Moi j’y vais ! Et elle me fit un petit signe discret. Le temps qu’elle s’éloigne, je bâillais à mon tour et, marmonnant quelque excuse, je m’éclipsais. Je n’eus aucun mal à trouver le camping-car dont l’intérieur était faiblement éclairé et m’en approchai. La porte s’entrouvrit tandis qu’une voix me soufflait — Viens vite ! Je grimpai. C’était un véhicule assez vaste, muni d’un grand lit. Sur le lit, Lola était allongée sur le ventre, prétendant dormir, nue comme son aïeule Eve. Dieu qu’elle était désirable ! Je remarquais un petit grain de beauté sur sa fesse droite, et me penchai pour l’embrasser. Au moment où j’allais l’atteindre, la coquine se retourna brutalement et m’attrapa par le cou. — Tu n’es pas encore à poil ? Une telle invite ne souffre pas de retard ! Je me dévêtis en quelques gestes et la rejoignis sur le lit, respirant son enivrant parfum. Même son cul sentait bon, à cette fille ! Nous nous sommes enlacés, embrassés, caressés longuement. Sa féminité était dégoulinante Mon érection est rapidement revenue, aidée par les soins et cajoleries dispensés par Lola. Elle me mit sur le dos, puis vint me chevaucher et s’empala sur moi. La pénétration, moment toujours délicieux alla jusqu’à l’appui sur mon bas-ventre. Je me tendis : — Nous n’avons pas de protection ! Je crois être clean en termes de MST, mais quand même ! — Moi on plus, je me fais dépister régulièrement, mais ne prenons pas de risques ! Préviens-moi quand tu arrives, on s’arrangera autrement. Détends-toi ! Et elle commença une chevauchée endiablée sur moi, tout en caressant tout ce qu’elle pouvait attraper de mon corps. Je lui rendais la politesse avec usure, lui malaxant les
seins et le postérieur. Sans perdre son rythme, elle se penchait sur moi pour m’embrasser, me donnant l’occasion d’effleurer son dos de mes mains, un traitement qu’elle semblait apprécier. Son orgasme vint rapidement : elle fut secouée de spasmes, se mordit les lèvres, et je sentis son vagin se contracter sur mon pénis. J’étais fou de joie de pouvoir apporter du plaisir à une si charmante créature ! Elle se calma, puis se désengagea de moi, posant un baiser sur mon membre. Elle reprit son souffle quelques instant, s’allongeant sur le dos. Elle m’attira sur elle : — Tu as envie d’essayer autre chose ? Je pense que mes yeux répondirent pour moi ! On dit que les hommes sont lourdauds, mais pour une fois, je devinai très précisément en quoi pouvait consister cet « autre chose ». Je me mis sur le côté tandis qu’elle relevait ses cuisses, puis revins entre celles-ci qu’elle appuya sur mes épaules. Je glissai les mains sous ses fesses et les soulevai légèrement. J’avais sous les yeux le divin spectacle de son entrejambe complète, du pubis à l’anus. Elle avait une petite toison très fine, très noire, très soyeuse et toute bouclée ; la perfection de son triangle me fit supposer qu’elle s’épilait régulièrement. Sa chatte était béante et trempée, semblant m’inviter. Quel spectacle ! Quel mets de roi ! Lola me prit le sexe, l’humidifia dans son vagin puis l’approcha de son anus, dans lequel elle commença de l’introduire ; je n’osai pousser trop fort pour ne pas la faire souffrir, mais je n’eus finalement pas à le faire ; je ne sais pas comment elle s’y prit, mais c’est elle qui vint l’avaler, tortillant des fesses, et je n’eus plus qu’à finir le travail : mon membre était enfoncé en elle sur toute sa longueur. Elle commença des va-et-vient de son bassin, accompagnant mes propres coups de reins. C’était délicieusement étroit ! Nos langues se rencontraient, se caressaient au passage, tandis que, la tenant la taille et jouant du bassin, je lui imprimais les impulsions nécessaires. Son orgasme fut encore plus violent que le premier : les yeux révulsés, elle me griffait sauvagement la nuque, me serrant la tête, m’enfonçant ses doigts dans le cou comme si elle avait voulu m’étrangler. Son anus se resserra sur moi par à-coups, à me broyer le membre ; grâce au ciel, un phallus en érection reste élastique ! Son orgasme passé, elle s’abandonna, continuant faiblement ses mouvements. L’excitation de la regarder jouir aidant, je sentis le plaisir monter rapidement dans mon ventre. Je désengageai Lola de force de mon sexe avant l’inondation : la jeune femme comprit la situation, s’en empara et se mit à le masturber énergiquement : elle n’eut pas longtemps à travailler pour obtenir ma libération : j’éjaculai dans ses mains à grands coups, serrant les dents pour ne pas crier. Elle continua son aller-retour plus lentement et regarda mon arme se dégonfler lentement pour ne redevenir qu’une bite flasque entre ses doigts. Ses mouvements devinrent très lents, elle s’effondra sur moi et s’endormit, tenant toujours mon sexe. L’alcool doit être un très bon soporifique, car je m’endormis à mon tour presqu’instantanément.
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