Violette Anthémis : Colporteuse (version pour femme)

icon

11

pages

icon

Français

icon

Documents

2017

Écrit par

Publié par

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

icon

11

pages

icon

Français

icon

Documents

2017

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

Une nouvelle sans scrupule écrite par les commerciaux de Dead-Men, avec une utilisation éhontée de Miss Edith Oswald, mise à nu pour mieux vendre.
Violette n'hésite pas à se déshabiller complètement pour vendre de la camelote à des clients trop obnubilés par ses charmes pour ne serait-ce que songer à dire non.
Il s'agit de la version pour femme. Une version pour homme est aussi disponible.
La galerie et la nouvelle sont disponibles à cette adresse :http://www.dead-men.fr/violette-anthemis/livre-colporteuse.php
Voir icon arrow

Publié par

Publié le

12 mai 2017

Nombre de lectures

135

EAN13

9791096419098

Licence :

En savoir +

Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

9 Mo

Dead-Men
Violette Anthémis Septembre : Colporteuse (version pour femme) Par Dead Man Paul (avec la participation de Dead Woman Sonia)
Violette Anthémis Septembre : Colporteuse (version pour femme)
Visitezhttp://violetteanthemis.dead-men.fr/livres/livre-colporteuse.php pour inciter Violette à se déshabiller un peu plus ! Chaque mois, retrouvez les péripéties de Violette Anthémis sur http://violetteanthemis.dead-men.fr.
ISBN : 979-10-96419-32-6
Vous sortez de la douche, une serviette enroulée autour de la taille et une autre sur la tête lorsque votre téléphone portable sonne. L’écran affiche la photo de Laurent. « Tu as eu Julie ? — Pas récemment, non. Pourquoi ? — Elle devait t’appeler pour ma soirée le week-end prochain. — Elle ne m’a rien dit. Mais tu la connais, on peut difficilement lui faire confiance pour ce genre de choses. » Julie était l’ex de Laurent. Ils s’étaient séparés l’année passée après six ans de vie commune. Et pas en très bons termes. Mais vous appréciez les deux pour leurs qualités comme pour leurs défauts. Julie n’était pas très fiable, mais elle était fidèle en amitié. Et puis leur rupture incombait surtout à Laurent. Son caractère, son rigorisme et une certaine rigidité pouvaient agacer une jeune femme éprise de liberté. Surtout si ladite jeune femme s’est engagée tôt dans une relation de couple, se privant ainsi des aventures dont ses amies lui rebattaient les oreilles en permanence. Vous connaissez au moins deux de cesamiesqui s’étaient réjouies de sa rupture avec Laurent. « En résumé, j’organise une petite sauterie samedi soir. Tu seras là, j’espère ? — Bien entendu ! Je cuisine un gâteau pour l’occasion. Tu as une préférence ? — Banoffee ! Tu connais ma faiblesse. » Vous riez de bon cœur ; vous attendiez cette réponse à la minute où vous posâtes la question. Vous fréquentez Laurent depuis l’enfance et il était tombé amoureux de cette pâtisserie lorsqu’il avait passé deux ans à Londres avec son père, après le divorce de ses parents. Chaque fois que vous proposez d’apporter un gâteau, Laurent répond « banoffee ». À peine avez-vous raccroché que Lucie vous appelle pour parler d’un cadeau commun. Une idée lancée par Christophe. « Lolo s’est fait taper son manteau à la soirée organisée par Louis. — La soirée Cold Wave ? Les boules. — Et comme juste un manteau, ça fait un peu cheap, Louis a proposé une paire de boots. Ses New Rock ont quelques années déjà. — Et moi qui pensais que les New Rock duraient des années. — Çafaitdes années. — Okay, j’en suis. — J’ai prévenu Marion, Damien, Adrien, Axelle, Ada, Mélia et Greg. Tu crois qu’on devrait prévenir Julie ? — Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Tu as prévenu... — Non. Tu veux que je m’en occupe ? — C’est bon, je vais le faire. » Laurent et votre ex sont au moins aussi bons potes que Julie et vous. D’accord, Lucie aurait pu le faire, mais c’est déjà assez difficile de garder le contact avec Pierrot. Assez difficile de demeurer en bons termes pour tenter de sauver ce qui restait de votre relation. Votre ménage était peut-être à l’eau, mais vous étiez bien décidée à ne pas toutperdre. En définitive, les couples ne devraient jamais se former au sein des groupes d’amis. Ça flanque tout le temps une merde noire lorsqu’arrive la rupture. Et la rupture arrive toujours quand les couples se forment au sein des groupes d’amis. Pareil pour les collègues de boulot. « Qui c’était ? » Lui aussi sorti de la salle de bain, Fath est appuyé contre le chambranle de la porte, une des vos serviettes nouée autour de la taille. Avec ses abdominaux musculeux et le linge de bain trop petit qui s’ouvre jusqu’en haut de la cuisse droite, il semble porter une jupe mal adaptée. Vous le trouvez immensément attirant et, dans un élan d’affection presque incontrôlable, vous vous collez à lui. Votre main passe sous la serviette pour agripper fermement son sexe tandis qu’il caresse tendrement vos fesses.
« Lucie. C’est l’anniversaire de Lolo bientôt et on fait un pot commun. — Je peux participer ? » Vous ne sortez officiellement avec Fath que depuis quelques mois, mais votre première aventure remonte à plus d’un an. Vous vous êtes rencontrés à la terrasse d’un café, un soir que vous sortiez avec Lucie et Julie. Fath vous a abordée pour vous proposer un verre. À toutes les trois. Mais il ne regardait que vous. Lucie a accepté au nom de vous toutes et, quelques jours plus tard, le jeune homme vous rappelait. Vous vous êtes vus en dilettante durant quelques semaines avant de finalement sauter le pas et coucher ensemble. Vous vous en êtes voulue, rapport à Pierre, mais déjà votre relation s’étiolait et, bien que vous refusiez encore de l’admettre, vous cherchiez une issue de secours. Fath n’était qu’un crédit sur l’avenir. Et puis aussi, Pierre tirer profit d’une belle queue, ce n’est pas la question. Mais celle de Fath ? Mama ! Et son corps ! Musclé, mais sec. Comme un grimpeur. Tout à fait ce que vous recherchez dans un homme. Fath est photographe de mode. Et vous êtes devenue son modèle favori dès votre deuxième nuit ensemble. Vous aviez un peu trop bu, il a joué avec son appareil photo, et quand il vous a montré le résultat, vous décidâtes de tenter le coup. Bien entendu, sans en parler à Pierre. Votre première séance consista à poser dans de la lingerie. Rien de trop coquin. Rien de trop sage non plus. La deuxième s’avéra beaucoup plus torride : corset, bas, porte-jarretelles, fesses et seins nus parfois, le tout dans un décor sensuel, très boudoir. Après la troisième, très sadomasochiste, vous avez rompu avec Pierre. Depuis, les photos que Fath prend de vous rencontrent un succès certain sur ses pages pros, et les shootings se multiplient. Entre vos doigts, son membre durcit. « Tu as le temps ? demandez-vous. — Pour toi, toujours. » Il vous embrasse. Vos serviettes tombent. Il vous soulève et vous pose sur le canapé, et son visage disparaît entre vos cuisses. Un soupir de plaisir s’échappe d’entre vos lèvres. « Quand nous aurons notre appartement à nous, dans quelques semaines, il faudra que nous fassions l’amour dans toutes les pièces. Plusieurs fois. » Fath relève momentanément la tête. « J’y compte bien, déclara-t-il avec un sourire. J’y compte bien ! »
Après votre deuxième douche de la journée, vous passez un bon moment partagée entre la contemplation de votre téléphone et celle des fesses de Fath. Lui prépare son matériel pour un séjour à Paris où il doit couvrir un salon, tandis que vous hésitez à appeler Pierre. Idéalement, vous souhaiteriez que Fath ne soit pas là. Vous trouvez toujours gênant de parler à l’un en la présence de l’autre. Surtout étant donné le caractère de Pierre. Mais vous ne pouvez pas demander à Fath de s’en aller. Vous profitez donc de ce qu’il disparaît dans la chambre pour téléphoner. Après plusieurs tentatives sur son portable (vous ne laissez pas de message, malgré une pointe d’inquiétude), vous testez le fixe, de mémoire. Comme d’habitude, Pierre se montre glacial et cela vous blesse. « J’ai essayé ton portable, mais je tombe systématiquement sur la boîte vocale. — Oui. Il est tombé et s’est cassé. — Merde ! » Vous n’avez jamais compris, et encore moins partagé, son intérêt pour la technologie. « Je t’appelais pour savoir si tu voulais participer au cadeau de Laurent. C’est son anniversaire la semaine prochaine. Il organise une soirée et tout le monde met quinze ou vingt euros pour lui acheter une paire de New Rock et un manteau. — Il n’en a pas déjà ? — Ses chaussures accusent leur âge et il s’est fait voler sa veste à une soirée le week-end
dernier. — Oh, Laurent sans sa veste, ce n’est plus Laurent. — Justement. Alors ? — Je suis un peu short, mais je peux mettre vingt ou trente euros. — D’accord, je note. Sinon ça va, toi ? — Comme ça. Je reprends le travail lundi et la révolution des machines est en marche. — Pardon ? — Rien, c’est une référence à un film que tu détestes. » Encore autre chose que vous n’avez pas en commun : son intérêt pour les films que vous jugez décérébrés. Vos goûts vous portent plutôt vers des productions intimistes ou sentimentales, tandis que Pierre peut regarder le dernier blockbuster avant d’enchaîner avec du Bergman. Et les deux vous horripilent. « Mon réseau fait des siennes, reprend-il, j’ai tout qui merde à la maison. Et toi ? Ça va ? — Je suis rentrée jeudi de la plage. C’était chouette. Je déménage en octobre, pour information. — Je suppose que tu as besoin de bras ? — Non, ça va, mais je te remercie. » Vous laissez un ange passer avant de poursuivre : « Bon. Je te laisse. On se voit bientôt ? — Bien sûr. À Bientôt. — Des bisous. » Ça vous a échappé et vous le regrettez déjà. La force de l’habitude. Mais c’est trop tard.
Une partie de l’après-midi se passe en t-shirt, devant Netflix à regarder Toby Stephens (vous avez toujours eu un faible pour l’acteur anglais, au point de suivre son compte sur Twitter) infiltrer une maison de retraite. Jusqu’au retour de Fath, sorti acheter ce qui lui manquait pour son voyage. « Est-ce que je dois être jaloux ? demande-t-il avec enjouement tandis qu’il finit de boucler son sac. — De qui en particulier ? » Avec un sourire, il désigne l’écran où Toby Stephens se cache derrière une fontaine. « Ça dépend. — De ? — Dans quelle mesure tu peux me le faire oublier. » Fath s’approche et soulève négligemment votre t-shirt. « Rien ? remarque-t-il. — Rien. » Sa main remonte le long de votre cuisse pour s’arrêter à quelques millimètres de votre intimité. Les papillons dans votre ventre se manifestent. « Pourquoi ce sont toujours les hommes qui profitent du spectacle ? » Fath hausse un sourcil, mais il s’exécute de bon cœur. Il ôte son débardeur ; il sait à quel point vous adorez ses pectoraux et ses abdominaux. Il s’entraîne tous les jours à la fois pour se muscler et pour se sécher. Souvent, vous passez une bonne heure à le regarder s’exercer, parfois en vous touchant. Vous savez qu’il aime ça et que, avant que l’endorphine retombe, il vous possédera sauvagement, un peu brutalement. Il dépose un tendre baiser sur le haut de votre cuisse. Impatiente, vous vous dégagez, débouclez sa ceinture et libérez sa queue. Vous commencez par passer doucement la langue sur son sexe avant de le prendre entièrement en poussant des petites plaintes de désir. Face à trop de sensations, il vous tire délicatement par les cheveux et vous ne résistez pas. À son tour, il s’agenouille entre vos jambes. Il embrasse l’intérieur de vos cuisses. Il lèche et fouille votre intimité, écarte vos lèvres et trouve votre petit bouton. Qui passe instantanément sur « ON ». Votre sexe se trempe. Sa langue accélère le mouvement jusqu’à ce que, prise de convulsions, vous jouissiez dans sa bouche.
Il se redresse, sa formidable érection vous caresse le ventre. « J’adore ta queue. » Vous l’enjambez pour le conduire en vous. Son sexe pulse un moment contre le vôtre. Vous êtes tant mouillée qu’il entre sans difficulté. Vos premiers mouvements sont lents, mais vous accélérez la cadence, cassant occasionnellement le rythme ou le faisant sortir pour le rentrer d’un coup. Des sensations délicieuses, intenses, s’emparent de vous. Les papillons dans votre ventre se manifestent tellement densément qu’ils vous obnubilent. Vous sentez que cela pourrait vite devenir intolérable. Fath vous saisit par les épaules pour vous renverser et plonger ses yeux dans les vôtres. « Jouis ! » ordonne-t-il. Vos ongles se plantent dans ses omoplates. Fath accélère le mouvement et vous jouissez à l’unisson. À bout de souffle, il lutte pour ne pas s’affaler sur vous, mais vous l’attirez pour l’embrasser. Le poids de son corps inspire quelque chose de rassurant. Et d’érotique. Vous dégagez son sexe du vôtre, devenu trop sensible pour supporter quelque contact que ce soit.
Vous regardez Fath dévaler l’escalier, en retard. Depuis la cage, un échange de salutations vous surprend et une jeune femme apparaît. Elle vous sourit. « Vous ne croirez jamais ce qui m’est arrivé il n’y a même pas une heure. » Poliment, vous lui rendez son sourire. « Je suis partie nue de chez un client. Je ne m’en suis rendu compte qu’une fois dans la rue. J’étais gênée ! » Vous vous demandez quelle peut bien être la profession de cette jeune femme pour qu’elle se retrouve nue chez un client. Pute ? « Excusez-moi, mais… — Violette, vous interrompt-elle. Vendeuse représentante aux particuliers au nom de la société La Sol Do Mi. — Je… » Sans réellement vous écouter, elle pénètre chez vous, ouvre son sac et agite une boîte noire en plastique. « Qu’est-ce que c’est ? — Notre produit phare. Un routeur portable sans fil capable de relier en toute sécurité les objets connectés autour de vous. — Je n’ai aucun objet connecté chez moi. — Faux ! » déclare Violette en brandissant un index que vous trouvez soudain menaçant. Et de pointer différents éléments : « Votre téléphone. Les détecteurs de fumée. La tablette. Votre télévision. Et je ne parle que de cette pièce. — Je l’ignorais. » Pire, vous vous en foutez. À part pour utiliser Facebook, l’option data de votre forfait ne vous sert strictement à rien. Violette laisse retomber ses mains, le routeur dans la droite. « Vous êtes hermétique à la technologie, n’est-ce pas ? — Hermétique, non. Juste, je trouve ça pratique, mais pas de quoi passer des heures à… à tout étudier. — Exactement ! La technologie doit être simple et nous faciliter la vie. Laissons les machins pénibles et compliqués aux garçons. Il faut bien qu’ils servent à quelque chose ! Nous, les filles, nous aimons que les choses soient commodes. Vous voulez regarder un film ? Demandez à votre télévision. » Son œil brille soudain. « En fait, je crois que j’ai exactement ce qu’il vous faut. Bien entendu, tout notre écosystème s’articule autour de notre routeur. » Violette pose le carré noir sur la table pour sortir de son sac un vibromasseur et des boules de geisha. « Nous comblonstousvos besoins ! » dit-elle avec un sourire. Intriguée, vous détaillez les deux objets. Le vibromasseur se pare d’une certaine
élégance, avec des couleurs acidulées. Plus sobres, les boules de geisha s’accompagnent d’une petite télécommande. Malgré vous, tout ça pique votre curiosité. Au point que vous en oubliez presque cette fille un peu timbrée qui vient de faire irruption dans votre cocon sans y avoir été invitée. « Qu’est-ce que c’est que ça ? — Le vibromasseur est un Rabbit en silicone médical, doux et waterproof. Il est équipé un moteur avec douze modes de vibration. La tête arrondie et le cou flexible sont étudiés pour maximiser les sensations et stimuler le point G. Il dispose aussi d’un petit stimulateur pour le clitoris. » Intéressée malgré le sans-gêne de la demoiselle, vous ne pouvez vous empêcher de poser des questions sur les boules de geisha. « Excellent produit. Très, très performant. Entre nous, je les utilise régulièrement. Je peux être franche ? — Je vous en prie. Je ne pense pas que vous preniez un refus en compte de toute manière. — Je les ai enlevées avant mon précédent client, mais je les ai remises lorsque je suis passée récupérer mes habits. — Vous voulez dire que vous les portez en ce moment ? — Oui. — Okay. C’est très dérangeant comme information. — Leur design ergonomique facilite l’insertion et un meilleur travail des muscles du vagin. Excellent pour l’orgasme comme pour l’exercice. Depuis que je les utilise, mes performances se sont tellement accrues ! Mais le génie n’est pas là. » Une fois de plus, Violette désigne le routeur portable. « Via la télécommande ou une application pour téléphone, vous ou votre partenaire pouvez les contrôler à distance. » Pour appuyer ses dires, elle vous tend son smartphone. « L’application est lancée. Essayez voir. » Incrédule, vous prenez l’appareil sans réfléchir. Devant vos yeux, un écran rose pâle affiche six icônes. Vous posez votre doigt sur l’une au hasard et, immédiatement, Violette se raidit avec un petit gémissement de surprise. Et très étrangement, cela vous plaît. Vous choisissez le mode « saccades » et réglez la régularité sur « faible ». Violette se contorsionne, appuie les mains sur ses cuisses et jouit bruyamment. Vous sifflez d’admiration, de plus ne plus intéressée. « Évidemment, les deux peuvent interagir avec n’importe quel objet connecté. Par exemple, en regardant la télévision. Imaginez les possibilités ! Vous pouvez littéralement vivre les scènes d’amour ! Ou en écoutant de la musique. Vous voulez essayer ? » Vous vous redressez sous l’effet de la surprise. Déjà, Violette a déballé une paire de boules de geisha et vous les tend. « Je ne sais pas, c’est un peu gênant… — Du tout. Je suis une professionnelle. » Sans attendre de réponse, Violette se penche sur vous, soulève délicatement votre jupe et abaisse votre culotte. Un bref instant, vous pensez protester et résister, mais le retour des papillons dans votre bas ventre vous convainc de n’en rien faire. Avec une infinie douceur, la jeune femme lubrifie votre vagin à l’aide d’un gel à base d’eau. Elle y introduit un index puis le ressort et s’en aide comme guide pour insérer le sex-toy. Rien que cette sensation vous fait ouvrir la bouche en grand et retenir votre souffle. Vous n’avez jamais essayé de tels jouets. Vous n’en avez jamais vu l’utilité. Jusqu’à aujourd’hui où la curiosité et le désir prenaient le dessus. Un désir coupable, mais contre lequel vous ne pouvez (ou ne voulez pas) lutter, intensifiez par une situation ubuesque. Violette effleure votre clitoris puis s’essuie les doigts avant de récupérer son téléphone. Après quelques secondes de paramétrage, elle sélectionne ses menus. Une légère vibration arythmique fait monter une agréable chaleur en vous et les papillons s’excitent de plus belle.
« C’est moins amusant et moins discret avec le vibromasseur, explique-t-elle tout en augmentant l’intensité. Bien entendu, si votre conjoint est loin, il prend une autre dimension. Je vous ai dit que si vous le posiez sur son socle, le moteur effectue un va-et-vient à l’intensité réglable ? — Non, gémissez-vous, je l’ignorais. — C’est un appareil incroyable. » L’orgasme arrive invraisemblablement vite, avec une force inouïe qui vous arrache un long cri du fond de la poitrine. Les papillons sont devenus un feu d’artifice. Votre affaire expédiée, Violette retire les boules, les lave et pose une main sur votre pubis. « Vous manquez d’entraînement, je constate. C’est toujours surprenant la première fois. — Vous… vous ne m’avez pas fait prendre du GHB ou de la MD, par hasard ? — Non, pourquoi ? Vous en voulez ? — C’est que… vous me faites faire toutes ces choses et pourtant, je ne me sens pas confortable. » Violette sourit. Sa main glisse sur votre pubis, effleurant vos lèvres. « Si ce n’est que ça, je sais comment vous mettre à l’aise. » Elle vous relève, vous pousse contre le mur et passe un genou entre vos jambes. La sensation de votre sexe humide contre sa peau nue agite encore une fois plus les papillons qui peinent à se calmer. Violette effleure votre joue de la main tout en vous embrassant dans le cou. Son parfum délicat, légèrement sucré, vous enivre. Devant votre nervosité, elle vous repousse vers le canapé et vous y fait basculer. Dans un moment d’égarement, vos doigts se glissent sous sa jupe. Vous vous débarrassez de sa culotte en un geste dont l’efficacité et la précision vous surprennent. Vous trouvez et entrouvrez davantage les cuisses pour vous frayer un chemin vers la fente déjà dégouttante de plaisir. Vous y trempez votre index, le promenant de haut en bas. N’y tenant plus, Violette pousse votre tête entre ces cuisses et l’y maintient jusqu’à ce que votre langue déniche son clitoris et que vous lui fassiez subir la plus agréable des tortures. Votre majeur rejoint votre index ; vous découvrez avec surprise les reliefs d’une douceur étonnante, certains provoquant des réactions incroyables. Votre pouce trouve spontanément le chemin de l’anus. Vous en caressez les bords avant de l’enfoncer un peu. Après un temps à ce régime, Violette se tortille, gémit, convulse, et jouit sur vos doigts et dans votre bouche.
« Et moi ? » demandez-vous. Vous tremblez, à la lisière de l’explosion. Comme si votre ventre brûlait. Votre respiration est saccadée. Vous vous sentez prête à vous offrir au premier inconnu. Les hormones ont pris le contrôle de votre cerveau. « Je dois filer, répond Violette en se rajustant à la va-vite. Je suis désolée, je n’ai vraiment pas le temps. J’aurais dû faire attention à l’heure. Mais si je n’atteins pas mon quota de vente, je risque de perdre mon emploi. — Mais c’est dégueulasse ! — Oui, je trouve aussi. Mais ce sont les règles chez La Sol Do Mi. — Non ! Je parle de partir comme ça en me laissant… dans cet état ! — Encore une fois, désolée. » Violette remballe ses affaires et se dirige d’un pas pressé vers la porte en marmonnant quelque chose que vous ne comprenez pas. « Attendez ! lancez-vous. Est-ce que je peux au moins vous acheter quelque chose ? » La jeune femme stoppe net à moins d’un mètre de l’huis et se retourne. « Bien sûr ! Je suis là pour ça. Qu’est-ce qui vous tente ? — Les boules… ou non, plutôt le vibromasseur… oh merde, mettez-moi les deux ! Avec le machin carré, là. Vous prenez les chèques ? — Absolument, répond Violette en vous tendant un stylo. Et vous trouverez notre
application sur la boutique de l’OS de votre téléphone ! Cherchez tout bêtement La Sol Do Mi. »
© Dead-Men, 2015 http://www.dead-men.fr
© Violette Anthémis, 2015 http://violetteanthemis.dead-men.fr
Violette Anthémis est incarnée par Miss Edith Oswald.
Photographie de couverture : Dead-Men & Miss Edith Oswald
Visitezhttp://violetteanthemis.dead-men.fr/books.php#septembrepour inciter Violette à se déshabiller un peu plus ! Chaque mois, retrouvez les péripéties de Violette Anthémis sur http://violetteanthemis.dead-men.fr.
Cette œuvre, création, site ou texte est sous licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International. Pour accéder à une copie de cette licence, merci de vous rendre à l’adresse suivante http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ ou envoyez un courrier à Creative Commons, 444 Castro Street, Suite 900, Mountain View, California, 94041, USA.
Découvrez la galerie de nus de septembre surhttp://violetteanthemis.dead-men.fr/galeries/preview-septembre.php.
Voir icon more
Alternate Text