Le chardon et la rose

icon

1

page

icon

Français

icon

Documents

1812

Écrit par

Publié par

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

icon

1

page

icon

Français

icon

Documents

1812

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

Voyagez en lisant la fable "Le chardon et la rose" écrite par Antoine-Vincent Arnault (1766-1834) en 1812. "Le chardon et la rose" est une belle fable extrait du recueil Fables, Livre III et, comme toutes des fables, il s'agit d'une leçon de vie qui est dite de façon plaisante. Vous pouvez télécharger et imprimer Le chardon et la rose au format PDF grâce à YouScribe. En téléchargeant le PDF de la fable "Le chardon et la rose" de Antoine-Vincent Arnault, vous pourrez faire une analyse détaillée ou bien comprendre la signification des paroles et de la morale du fabuliste qui a écrit "Le chardon et la rose".
Voir icon arrow

Publié par

Publié le

01 janvier 1812

Nombre de lectures

15

Licence :

En savoir +

Paternité, pas d'utilisation commerciale

Langue

Français

Le chardon et la rose.

Fable I, Livre III.


Toi qui, peintre et rival de Flore,
Comme elle à la nature empruntes les couleurs
Dont se parent toutes les fleurs
Que sous tes doigts on voit éclore,
Que je porte envie à ton art !
Tout est rose pour toi. Plus tes tableaux fidèles
Se rapprochent de tes modèles,
Et plus on t'applaudit ; et moi, si par hasard
J'ose crayonner quelque page,
D'un tout contraire accueil je suis souvent payé.
Et je plais d'autant moins au modèle effrayé
Que j'ai mieux tracé son image.
À ses yeux qu'ai-je offert en effet ? maint défaut,
Maint travers. Cher ami, dans le siècle où nous sommes
Tout est vice ou sottise ; et, pour charmer, il faut
Peindre les fleurs et non les hommes.

La fleur du chardon se carrait
Au milieu des piquants dont sa tige est armée ;
Et sans plus de façons, d'elle-même charmée,
À la rose se préférait.
« Je suis plus qu'elle encore et sévère et pudique,
Car on la vit parfois s'humaniser un peu.
Quant à moi, qu'on approche, et l'on verra beau jeu !
Ma devise est, enfin : Qui s'y frotte s'y pique.
« — Et pourquoi s'y frotterait-on ? »
Dit un jeune berger qui cherchait aventure :
« Pour jouir d'une rose on brave une blessure ;
Mais se fait-on piquer pour cueillir un chardon ? »



.

Voir icon more
Alternate Text