La Boulangerie de la Plage: Un Pop-Cake Dangereux (Série policière cosy La Boulangerie de la Plage – Tome 3) , livre ebook

LA BOULANGERIE DE LA PLAGE :

UN POP-CAKE DANGEREUX

(Série policière cosy La Boulangerie de la Plage - Tome 3)



FIONA GRACE
Fiona Grace

Fiona Grace est la nouvelle autrice des séries policières cosy LACEY DOYLE, qui comprend neuf livres (et ce n’est pas fini) ; ROMAN À SUSPENSE EN VIGNOBLE TOSCAN, qui comprend cinq livres (et ça continue) ; UN COSY MYSTERY D’UNE SORCIÈRE DOUTEUSE, qui comprend trois livres (et plus) ; et LA BOULANGERIE DE LA PLAGE, qui comprend six livres (pour l’instant).

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PAR FIONA GRACE

UN COZY MYSTERY AVEC CHATS ET CHIENS
UNE VILLA EN SICILE : MEURTRE ET HUILE D’OLIVE (Tome 1)
UNE VILLA EN SICILE : DES FIGUES ET UN CADAVRE (Tome 2)
UNE VILLA EN SICILE : VIN ET MORT (Tome 3)

SÉRIE POLICIÈRE COSY LA BOULANGERIE DE LA PLAGE
UN CUPCAKE FATAL (Tome 1)
UN MACARON MEURTRIER (Tome 2)
UN POP-CAKE DANGEREUX (Tome 3)

UN ROMAN POLICIER ENSORCELÉ
SCEPTIQUE À SALEM : UN ÉPISODE DE MEURTRE (Tome 1)
SCEPTIQUE À SALEM : UN ÉPISODE DE CRIME (Tome 2)
SCEPTIQUE À SALEM : UN ÉPISODE DE MORT (Tome 3)

LES ROMANS POLICIERS DE LACEY DOYLE
MEURTRE AU MANOIR (Tome 1)
LA MORT ET LE CHIEN (Tome 2)
CRIME AU CAFÉ (Tome 3)
UNE VISITE CONTRARIANTE (Tome 4)
TUÉ PAR UN BAISER (Tome 5)
RUINE PAR UNE PEINTURE (Tome 6)
RÉDUIT AU SILENCE PAR UN SORT (Tome 7)
PIÉGÉE PAR UN FAUX (Tome 8)
CATASTROPHE DANS UN CLOÎTRE (Tome 9)

ROMAN À SUSPENSE EN VIGNOBLE TOSCAN
MÛR POUR LE MEURTRE (Tome 1)
MÛR POUR LA MORT (Tome 2)
MÛR POUR LA PAGAILLE (Tome 3)
MÛR POUR LA SÉDUCTION (Tome 4)
MÛR POUR LA VENGEANCE (Tome 5)
MÛR POUR L’AMERTUME (Tome 6)
MÛR POUR LA MALVEILLANCE (Tome 7)
SOMMAIRE

CHAPITRE UN
CHAPITRE DEUX
CHAPITRE TROIS
CHAPITRE QUATRE
CHAPITRE CINQ
CHAPITRE SIX
CHAPITRE SEPT
CHAPITRE HUIT
CHAPITRE NEUF
CHAPITRE DIX
CHAPITRE ONZE
CHAPITRE DOUZE
CHAPITRE TREIZE
CHAPITRE QUATORZE
CHAPITRE QUINZE
CHAPITRE SEIZE
CHAPITRE DIX-SEPT
CHAPITRE DIX-HUIT
CHAPITRE DIX-NEUF
CHAPITRE VINGT
CHAPITRE VINGT-ET-UN
CHAPITRE VINGT-DEUX
CHAPITRE VINGT-TROIS
CHAPITRE VINGT-QUATRE
CHAPITRE VINGT-CINQ
CHAPITRE VINGT-SIX
CHAPITRE VINGT-SEPT
CHAPITRE VINGT-HUIT
CHAPITRE VINGT-NEUF
CHAPITRE TRENTE
ÉPILOGUE
CHAPITRE UN


- Répétez après moi, dit Delaney, étirant sa jambe gainée de lycra derrière elle en une position impossible. Je suis une déesse.
Sous le chaud soleil californien de 6 heures du matin, Ali Sweet haussa un sourcil et jeta un œil à Piper. Sa jeune assistante prenait les séances de yoga en bord de mer de Delaney bien plus au sérieux qu’elle-même. Elle était rouge sous l’effort, et des mèches de ses cheveux blond cendré collaient à son front en sueur, tandis qu’elle poussait derrière elle son pied couvert de sable.
- Je suis une déesse ! grogna-t-elle dans son doux accent géorgien.
- Ali ? (Delaney ouvrit un œil bleu et le posa sur elle d’un air tranquille, comme si sa posture compliquée était trop facile à maintenir.) Je ne t’entends pas.
Ali s’efforça de tendre sa jambe derrière elle.
- Je suis une déesse, marmonna-t-elle, vacillant sur place.
- Maintenant, baissez-vous jusqu’à toucher le sol.
Delaney se pencha en avant pour se retrouver quasi la tête en bas.
Ali suivit consciencieusement ses instructions, et sa longue tresse blonde tomba dans le sable. Dans sa position renversée, Ali distinguait sa boulangerie, Desserts de la Mer , située sur la promenade entre deux pizzerias. Elle sourit. Encore quelques postures douloureuses à assurer et elle pourrait regagner sa cuisine pour préparer les pâtisseries, les cupcakes et les macarons du matin.
Elle aimait sa boulangerie plus que tout au monde, et depuis qu’elle avait engagé Piper pour l’aider à faire face à la charge de travail croissante, son commerce allait de succès en succès. Son assistante, gentille mais un peu étourdie et sujette aux accidents, commençait enfin à prendre les choses en main, grâce au nouveau tableau blanc de tâches à faire qu’Ali avait mis en place. Il leur permettait de rester organisées, tout en leur rappelant tout ce qu’elles avaient accompli.
C’est alors qu’Ali entendit un grondement très bizarre au loin. Tout d’abord, elle crut que c’était le sang qui lui montait à la tête à force de se maintenir ainsi toute retournée. Mais quand Piper lança « qu’est-ce que c’est que ça ? », elle sut qu’elle n’était pas la seule à l’entendre. Il y avait vraiment un grondement étrange qui résonnait dans le lointain.
Elle se redressa d’un coup, sa longue tresse projetant du sable en se balançant derrière elle. Delaney et Piper se relevèrent aussi, et les trois blondes se tournèrent vers les flancs de colline colorés qui entouraient la baie, juste à temps pour voir quelque chose atteindre le sommet de la colline. Quelque chose de gros, jaune vif, sur d’énormes pneus noirs.
- C’est une pelleteuse ? demanda Ali, repérant la large pelle mécanique terreuse à l’avant du véhicule, dont les articulations ferraillaient bruyamment.
- On dirait, opina Piper. Et regarde, il y en a une autre !
Elle la pointa du doigt, et Ali plissa les yeux dans la lumière vive du matin pour distinguer un deuxième grand véhicule qui arrivait au sommet de la colline derrière la pelleteuse. Mais celui-ci était encore plus gros. Au lieu d’une pelle, il était muni d’un énorme mélangeur en métal qui tournait, émettant un fort bruit de broyage.
- C’est une bétonneuse ! s’écria Ali.
Les bruits désagréables émis par les deux véhicules s’amplifièrent quand ils se mirent à descendre la colline dans leur direction.
- Pour une paisible séance de yoga matinale, c’est râpé, grommela Delaney. (Elle cala ses mains sur ses hanches en faisant la moue.) Ce n’est pas exactement la vibration relax que je tentais de cultiver.
Les deux gros véhicules bruyants furent bientôt rejoints par un troisième encore plus gros, une sorte de tombereau de chantier muni d’une grande benne métallique, puis un quatrième, une grue jaune vif. Puis vinrent d’autres pelleteuses, bétonneuses et bennes, jusqu’à former tout un cortège qui se traînait bruyamment sur la route en pente.
- Où croyez-vous qu’ils vont ? demanda Ali.
La procession atteignit la route qui courait parallèle à la promenade et tourna vers l’est de la ville.
- Peut-être qu’ils ont un rapport avec ces panneaux qui ont été installés autour de la vieille cité, expliqua Piper. J’ai vu un bureau temporaire s’installer là-bas l’autre jour, avec des toilettes mobiles. Ils vont probablement démolir les anciens immeubles pour construire une nouvelle résidence.
- C’est logique, acquiesça Ali.
Bien que Willow Bay soit une petite ville passant facilement inaperçue sur le littoral californien, il n’était pas rare que des promoteurs immobiliers cherchent à y investir. Ali ne vivait à Willow Bay que depuis quelques mois, et deux immeubles résidentiels avaient déjà été construits dans ce laps de temps.
En regardant les camions et engins de chantier passer en grondant, Ali vit le mot RAINE inscrit sur leurs flancs.
- Quelqu’un connaît cette entreprise ? s’enquit-elle. Raine ? Ils ne